Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 14.05.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 168 fois

FERIA DE NÎMES Opposition de générations autour d'un triomphe programmé

Jose Garrido, l'envie de triompher au côté de ses compagnons pour sa confirmation d'alternative sera plus forte que les contraintes (Photo Anthony Maurin)

Avant les 3 prises d’alternative, mise en chauffe avec la seule confirmation de la feria, celle de Jose Garrido. A ses côtés, Enrique Ponce et Juan Bautista tenteront de tirer le meilleur des toros de Torrealta.

C’est une très belle corrida qui aura sans aucun doute des triomphateurs à sa sortie. Le lot de toros est peut-être le plus en adéquation avec cette feria. Dans le type, sans excès de poids mais avec une force certaine, les toros de Torrealta ne furent pas des plus intéressants ces dernières années. Cependant, la saison 2015 a été plutôt à leur avantage, voilà pourquoi l’empresa nîmoise les fait revenir à Nîmes.

Premier en piste puisqu’il confirmera son doctorat, Jose Garrido, connaît Nîmes. Il était venu aux Vendanges 2014 pour une novillada de Fuente Ymbro. Mais depuis, les choses bougent pour l’Espagnol. Il est attendu au tournant car de novillero on lui prédisait déjà une belle carrière. Il a su montrer de belles choses mais n’a pas encore atteint le but espéré. Les qualités sont bien là, les capacités aussi mais il manque un triomphe retentissant pour qu’il prenne enfin sa place au soleil.

Enrique Ponce, maestro des maestro, se donnera en spectacle (Photo Archives Anthony Maurin) • FRANCHI Jean Claude

Après avoir vu l’affiche de sa corrida d’Istres le mois prochain, Enrique Ponce a dû avoir mal aux yeux… Bref, le maestro, classieux et classique, est à un tournant de sa vie, de sa carrière. Le public gardois l’aime toujours autant car à Nîmes il a montré des choses incroyables. Voilà encore peu de temps, en fin de faena, il laissait un chanteur d’opéra l’accompagner jusqu’à son estocade. Un grand moment du culture et d’aficion, dans le respect de l’animal. Ponce est le maestro des maestros mais ces derniers temps, on a l’impression qu’il relâche les contraintes et qu’il s’abandonne aux joies d’une vie loin du quotidien d’un ascète.

Ici à Nîmes, l'arlésien Juan Bautista (Photo Archives Anthony Maurin) • FRANCHI Jean Claude

Pour finir, Juan Bautista a été le premier matador à couper une oreille à Madrid cette année. Il devait toréer deux corridas en trois jours à Las Ventas… Il coupera une oreille lors de sa première, la seconde, celle de Robert Margé (dont le lot fut refusé), n’a pas eu lieu à cause de la pluie. Il n’a pas beaucoup toréé depuis le début de la saison mais il est affûté et décidé plus que jamais. L’Arlésien veut marquer un grand coup aujourd’hui et, comme toujours dans les arènes de Nîmes, il fera le nécessaire pour sortir en triomphe. Au vu de ce qu’il a fait le 8 mai dernier à Madrid, attendons-nous à un grand Juan Bautista.

Anthony Maurin

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