Un policier âgé d’une quarantaine d’année doit se soumettre à un examen psychiatrique. Une expertise qui permettra au Parquet de Nîmes de décider dans les prochains jours des suites judicaires à l’encontre du fonctionnaire interpellé samedi matin dans une grande surface de la périphérie de Nîmes pour des « vols à l’étalage ».

Son histoire a fait le tour des commissariats du Gard. Comment le policier en poste à Nîmes depuis de nombreuses années a-t-il pu se faire attraper samedi matin dès l’ouverture d’une grande surface en train de voler pour 46 euros de maquillage ! Selon les premiers éléments de l’enquête, il semblerait que le policier avait l’habitude de se rendre dans cette enseigne de la grande distribution, le samedi, dès l’ouverture des grilles car il savait que le vigile était absent. Mais samedi dernier la direction du magasin a décidé de mettre un terme aux agissements de cet homme.

Appelés sur place, les gendarmes ont placé en garde à vue le quadragénaire. Son arme de service lui a été retirée, une perquisition s’est déroulée à son domicile permettant selon nos renseignements de découvrir d’autres objets de petites valeurs dérobés notamment des jouets alors qu’il n’a pas d’enfant ! Le fonctionnaire a expliqué souffrir d’une sévère dépression depuis plusieurs mois, pour laquelle il essaierait de se soigner. Après avoir passé toute la journée de samedi dernier en garde à vue, le fonctionnaire a été relâché dans la soirée. Un homme qui est aussi mis en examen pour des faits de « non assistance à personne en danger », suite à une plainte pour des violences qui se seraient déroulées au commissariat de Nîmes en octobre 2011...

Une information judiciaire est ouverte dans cette seconde affaire auprès d’un juge d’instruction.

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Boris De la Cruz