Il y a 4 ans, le 24 mai 2012, le ministre délégué chargé de la ville, François Lamy, se rendait à Nîmes afin de cerner les problématiques de la mise en œuvre du PNRU (Plan National de Rénovation Urbaine), approuvé par l’ANRU (Agence Nationale Pour la Rénovation Urbaine.

Problème de sécurité, disparition des services publics, délabrement de l’habitat.... les sujets sont nombreux et les propos tenu par le ministre, régional de l'étape, étaient alors prudents. "Je ne vais pas promettre la lune, je sais que c’est complexe", lâchait François Lamy qualifiant la situation des bâtiments à reconstruire, des logements qui sont en partie gérés en copropriété et par des bailleurs sociaux

De la Place Corot à la galerie commerciale Richard Wagner, le ministre jalonnera les rues du quartier en compagnie des officiels nîmois et gardois. Les interventions des riverains allaient dans le sens des craintes étatiques, une sorte de ras-le-bol, de cris du cœur, au regard d’une situation qui ne s’arrange pas, même à la suite de ces visites de membres de divers gouvernements.

Damien Alary, président du Département, disait à l'époque que 2 millions d’euros seraient injectés "au-delà de la compétence du département" pour la rénovation du quartier.