Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 04.06.2016 - tony-duret - 1 min  - vu 266 fois

AU PALAIS Il reste avec elle pour le sexe et « parce qu’elle est gentille aussi »

Palais de justice de Nîmes. DR

Pascal et Virgine, tous les deux sous curatelle, ont passé « une soirée consacrée à la boisson », comme le résumera le juge Jean-Pierre Bandiera, dans la nuit du 27 septembre dernier à Uzès. Seulement, à force de vider les bouteilles, le ton monte entre les deux quadras et Pascal frappe Virginie qui, elle-même, menace le premier avec un couteau.

A 4h du matin, les forces de l’ordre interviennent au domicile de Pascal et découvrent Virginie, l’arcade sourcilière ouverte, assise à la fenêtre du 1er étage de l’appartement, les pieds dans le vide, hurlant des propos incompréhensibles. Les prises de sang sont sans équivoque : 1,62g d’alcool dans le sang pour Pascal et 1,64g pour la victime, Virginie, pourtant contrôlée le lendemain matin à 10h. Le président Bandiera revient sur cette soirée arrosée :

-          Vous aviez bu quoi ?, demande-t-il à Pascal.

-          De la bière et sûrement un peu de vin.

-          Dans quelle quantité ?

-          Euh… 3-4 litres. Mais dans la journée…

-          Mais pourquoi autant ?

-          Parce qu’on était festif à l’époque.

Ce n’est pas une première entre le prévenu et sa victime, adeptes des soirées arrosées qui finissent mal. Lors d’une précédente soirée, Virginie s’était retrouvée le nez en sang. Le président s’interroge sur cette relation particulièrement nuisible :

-          Pourquoi restez-vous avec elle ?

-          Pour le sexe !, avoue Pascal. Et puis, elle est gentille aussi. Mais pas tout le temps.

Pascal n’est pas non plus tout le temps très gentil. Les quatre points de suture à l’arcade de sa victime en témoignent. Il sera condamné à six mois de prison avec sursis et à l’interdiction de l’approcher. Il devra aussi entamer des soins pour se guérir de l’alcool.

Tony Duret

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