Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 05.06.2016 - anthony-maurin - 3 min  - vu 169 fois

NÎMES MÉTROPOLE TPNA interpelle Carole Delga sur l'agglo

Vue aérienne de la boucle ferroviaire de la base travaux d’Oc’Via Construction, Nîmes Crédit : Oc’Via – Yannick Brossard

La RN 106 au centre des interrogations de TPNA quant à l'avenir de Nîmes

Tous Pour Notre Avenir transmet son travail et ses idées aux équipes de Carole Delga, Présidente de la Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. Des projets à prendre en compte et des questions à résoudre.
L'avenir de Nîmes et de son agglomération pose de nombreuses questions. L'association Tous Pour Notre Avenir, qui se substitue à Tous Pour Nîmes et son Agglomération, interpelle Carole Delga et ses équipes et souhaite que son travail soit approfondi voire développer. Plusieurs sujets sont abordés dans une lettre envoyée à la Région il y a quelques jours. Entre autres...
La déviation Nord à partir de la route d’Alès (RN 106) pour laquelle le Conseil Régional a voté une subvention destinée aux études. "C’est un projet dont l’importance, aujourd’hui, est devenue plus que relative au regard des autres besoins, mais qui continue à susciter de nombreux débats".
Ensuite, c'est le contournement ouest qui consiste à doubler la RN 106 qui pose question. "Ce contournement impliquerait le déplacement du péage de Nîmes-Ouest vers Milhaud, rend hypothétique le contournement nord mais permettra, en revanche, de désenclaver de manière efficace le nord du département, et en particulier Alès. Il désencombrera tout le secteur du CHU Carémeau qui risque d’être totalement asphyxié prochainement par l’arrivée du TCSP 2 qui va intersecter un axe déjà saturé".

Le contournement Nîmes-Montpellier pour la Ligne Grande Vitesse servira-t-il l'expansion du territoire nîmois? (Photo Anthony Maurin : ObjectifGard)

Autre contournement, autre questionnement... Le contournement LGV Nîmes-Montpellier, qui s’achèvera en 2017. "On note, dans le financement, un ajout au projet initial portant sur une éventuelle gare à Manduel dont l’utilité pour les prochaines décennies est très contestable. En premier lieu parce la gare nîmoise du centre-ville est rénovée et peut sans problème accueillir les trains, durant plus de 30 ans, quand les nouvelles voies de la LGV mixte permettront aux convois ne s’arrêtant pas à Nîmes de contourner la ville. Deuxièmement, la nécessité d’une gare à 50 km de la Mogère est discutable. Enfin, l’étude publiée par réseau ferré de France en 2009 démontre que le choix de Manduel n’est pas propice à un "quelconque développement économique local ou nîmois". En fait, le développement de Nîmes est à l’ouest et au sud. C’est pourquoi nous avons soutenu l’alternative d’une gare à proximité de l’aéroport de Garons, si le besoin s’en faisait sentir en lien avec le projet de plateforme multimodale internationale de fret".
Le projet de zone d’activités du bois de Minteau sur lequel l'installation d'un centre national de formation pour les métiers de l’aide à la personne semble prévue, au côté d'un établissement d’apprentissage des langues, dédié au tourisme, devenu un besoin crucial pour l’activité de la Région.
Par contre, le devenir de l’aéroport de Nîmes-Garons et le projet de plateforme multimodale et internationale de fret chère à TPNA révèle la nécessité de jumeler les deux aéroports de Nîmes et de Montpellier. "Celui de Nîmes peut accueillir le fret car il possède une piste où peuvent se poser de gros porteurs, ce qui est impossible à Fréjorgues, qui peut, en revanche, être ouvert au transport international de passagers grâce à sa longue (et unique) piste". Si l’arrivée, sur la base de Garons, de la sécurité civile et du régiment des trains sont une avancée (cependant fragile dans le temps), "il nous semble nécessaire de déployer tout le potentiel de cet aéroport pour le développement économique gardois mais aussi régional. Tel est l’intérêt de la création de la plateforme multimodale de fret".

Voir Pissevin en grand et ouvrir les yeux sur les ressources de ce quartier méconnu (Photo Anthony Maurin)

Les quartiers de Pissevin et Valdegour à l’ouest de la ville, sont aussi dans le questionnement de TPNA. "Depuis des décennies, les locataires qui se succèdent sont, pour la plupart, en situation plus précaire que les précédents. Dans le même temps, des milliers de logements en copropriétés de ces quartiers sont dévalorisés, au point de ne plus se vendre. Le paradoxe est total au regard de la cherté du foncier dans tout le reste de la ville. L’enjeu est immense" conclut le porte-parole de TPNA Jean-Paul Boré.
Anthony Maurin

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