Deux hommes comparaissaient mercredi après-midi devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour « des violences en réunion » commises le 9 novembre 2013 à  Saint Gilles. Une agression dont la victime était un homme à l’époque colistier de Gilbert Collard aux élections municipales.

Vendredi 9 novembre 2013, la fête résonne au café de la Gare à Saint Gilles. Vers 22h, Philippe Asencio, qui figure sur la liste « Rassemblement Bleu Marine » sur la liste de Gilbert Collard se rend dans cette brasserie pour boire un verre. Une bagarre va éclater pour un motif futile... Philippe Asencio va involontairement marcher sur le pied d’un homme. Il se serait excusé et alors que les enceintes du bar crachent les décibels, les deux hommes sortent. L’explication va tourner à la bagarre. Philippe Asencio aurait été selon l’enquête des gendarmes « pris à partie par plusieurs individus. Il a reçu de nombreux coups ». Alors qu’il est à terre, il est frappé. Les constatations médicales évoquent une perte de conscience, une fracture du nez, des ecchymoses et des traces de coups sur l’ensemble du corps ! Plus de deux ans et demi après, la victime n’a rien oublié de cette « ratonnade ». A l’audience il est marqué par le souvenir de cette agression. A plusieurs reprises il contient ses larmes.

Mais dans la bagarre qui l’opposait à plusieurs personnes, il est difficile de retrouver précisément les auteurs des faits. Le procureur adjoint va demander une peine de 6 mois avec sursis pour l’un et 6 mois de prison ferme pour un autre homme qui comparaît détenu pour une autre cause. Cet homme est défendu par Philippa Debureau qui estime « qu’il n’y a aucun élément objectif qui accuse mon client. Même la victime explique que mon client n’a pas participé à la bagarre », estime l’avocate nîmoise.

La décision a été mise en délibéré.

Boris De la Cruz