Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 10.06.2016 - abdel-samari - 2 min  - vu 497 fois

DOMESSARGUES Les gendarmes cherchent l’écolier : il mange à la cantine

Mairie de Domessargues

C’était le branle bas de combat jeudi midi dans les casernes de gendarmerie proches des villages de Domessargues et de Moulézan. « Lorsqu’on nous signale la disparition d’un enfant, il faut mettre des moyens importants immédiatement sur le terrain », indique le colonel Stéphane Lacroix, patron des gendarmes du Gard. Même le chien spécialiste en recherche de personnes était de sortie. Il faut dire que le signalement avait de quoi inquiéter.

Un enfant qui devait rentrer manger chez lui à midi s’est volatilisé  entre sa classe située sur la commune de Moulézan et son domicile dans le même village. Par acquit de conscience, le maire de cette petite commune a essayé de contacter la cantine du regroupement scolaire de plusieurs villages qui se trouve à Domessargues histoire de savoir si le bambin âgé d’une dizaine d’années était là. « Et là, manque de chance, on s’est aperçu plus tard que le téléphone ne fonctionnait pas. Donc le maire de Moulézan n’a pas pu joindre la cantine », déclare le premier magistrat de Domessargues encore retourné par le scénario.

En désespoir de cause, son homologue de Moulézan de plus en plus inquiet a passé un coup de fil à la gendarmerie. Ni une ni deux, les militaires ont dépêché sur place de gros moyens et le chien pour rechercher des personnes disparues. Pendant que l’adrénaline montait à l’extérieur, le môme qui désirait partager le casse-croute avec les copains se délectaient à la table de la cantine. Eh oui, il aurait raconté un gros bobard à la cantinière qui l’a vue débarquer alors qu’il n’était pas prévu. « Il lui a dit qu’il venait manger sans avertir au préalable les responsables de la cantine comme l’exige le règlement car sa maman avait une réunion, explique le maire de Domessargues. Attendez, nous n’allions pas dire à un gamin de rester dehors. S’il se présente, il mange à la cantine. On ne va pas l’exclure parce qu’il n’a pas prévenu avant », déclare la main sur le cœur Bernard Clément qui goûte modérément la blague de l’écolier.

Boris De la Cruz

Abdel Samari

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