Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 12.06.2016 - thierry-allard - 2 min  - vu 431 fois

BAGNOLS L’association des usagers du TER rive droite réclame une coordination interrégionale

Le bureau de l'association des usagers du TER rive droite devant la gare de Bagnols (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Ils sont toujours là : les militants de l’association des Usagers du TER rive droite du Rhône continuent leur combat pour obtenir la réouverture de la ligne SNCF située sur la rive droite du Rhône aux voyageurs.

Une ligne fermée depuis quatre décennies, dont la réouverture a semblé se rapprocher ces derniers mois après un vote de (feue) la région Rhône-Alpes pour la partie ardéchoise et la prise de position du vice-président aux transports de la région Languedoc-Roussillon Midi Pyrénées en février dernier à Bagnols.

« On a besoin de coordination »

Un vice-président qui va bientôt revenir en terre bagnolaise pour évoquer le sujet : « il viendra le 8 juillet pour une réunion publique », affirme la présidente de l’association Laurette Bastaroli. Une venue qui s’inscrit dans la continuité des réunions liées aux états généraux du rail lancés par la région, et qui ne passaient initialement pas, comme le train de voyageurs du reste, par le Gard rhodanien. « Nous avons participé aux réunions de Nîmes et de Saint-Christol-lès-Alès, et on a fait pression », explique la présidente.

Une présidente qui souhaite maintenant que les choses avancent, et pour ce faire « on a besoin de coordination car les échéances sont engagées en Rhône-Alpes Auvergne », rappelle Laurette Bastaroli, alors que la région voisine a voté il y a un peu plus d’un an dix millions d’euros pour rouvrir le trafic voyageurs sur la partie ardéchoise d’ici 2017.

Or, la réouverture concerne trois régions : Rhône-Alpes Auvergne, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et Provence-Alpes Côte d’Azur par le biais de l’étoile ferroviaire d’Avignon. Des régions qui ne se parleraient pas, ou peu, sur ce sujet, le tout dans un contexte de renouvellement politique : deux des trois régions ont basculé à droite en décembre. « On va dire à Jean-Luc Gibelin qu’on ne veut pas repartir de zéro, que les études sont financées et que maintenant c’est un calendrier qu’on veut », lance Laurette Bastaroli. Et au delà de l’avis du vice-président Gibelin, l’association souhaite que la région LRMP « affirme sa position en faveur de ce projet, le Grand Avignon le fait dans son plan de déplacements urbains, Rhône-Alpes a voté un montant de travaux, et LRMP n’affiche rien », déplore Fatiha Bouanani, membre du bureau.

« Ce n’est pas un coût, mais un investissement. »

Quant au coût avancé par la SNCF, de 100 millions d’euros, Laurette Bastaroli rappelle qu’il est « à partager entre trois régions, quatre départements, les agglos et l’Etat », comprendre qu’il n’est pas insurmontable à condition que les différents protagonistes se concertent. Le communiste villeneuvois Dominique Declosmenil, qui milite dans l’association, note pour sa part que « la gare de Manduel c’est 200 millions d’euros, nous avec 100 millions on rouvre une ligne. Les trains roulent, les voies sont aménagées, il n’y a que les quais. Ce n’est pas un coût, mais un investissement. »

Alors pour faire avancer les choses l’association en appelle à la population, invitée à venir à la réunion publique le 8 juillet, mais aussi et surtout aux politiques locaux. D’ailleurs, l’association a envoyé une dizaine de courriers au Département, aux agglos du Gard Rhodanien et du Grand Avignon ou encore à plusieurs mairies du Gard rhodanien pour qu’elles réaffirment leur position dans le cadre de la consultation régionale.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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