Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 17.06.2016 - eloise-levesque - 2 min  - vu 224 fois

ST-HILAIRE-DE-BRETHMAS "Enfin maîtres chez nous !"

Photo d'illustration DR/OG

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Le droit de préemption de l'agglo d'Alès sur 400 ha de la commune de St-Hilaire-de-Brethmas vient de prendre fin... Pour la municipalité, c'est une petite révolution. "On avait perdu le droit de vie ou de mort sur nos terrains", fustige le maire Jean-Michel Perret. 

Tout remonte en 2006. Le 6 septembre, le préfet ouvre une zone d’aménagement différé (ZAD) sur le territoire de St Hilaire de Brethmas. Objectif final : construire un golf touristique. La communauté d’agglomération du Grand Alès est alors titulaire du droit de préemption sur un tiers de la surface communale, soit environ 400 ha... Ce qui signifie que l'intercommunalité peut, - en cas de vente d'un terrain - obtenir la priorité sur l'achat. A l'époque, la commune défend le projet.

Mais en juin 2010, une seconde loi passe par là et la durée de vie de la ZAD est modifiée. Au bout de 6 ans, la ville doit modifier ou proroger la ZAD. Si tel n'est pas le cas, le droit de préemption se termine et la ZAD n'existe plus. C'est le cas depuis le 6 juin dernier, puisque le nouveau maire refuse le projet.

Si c'est un "symbole fort" pour la majorité municipale, cette abrogation n'aura toutefois pas de conséquences sur l'avenir du projet golfique. Christophe Rivenq, directeur général des services à l'agglo d'Alès le confirme : "On possède déjà tous les terrains dont on a besoin. Sinon, on aurait engagé des démarches pour conserver ce droit".

Au-delà, le premier magistrat affirme que les transactions immobilières se feront  désormais plus aisément. "L'agglo a cassé deux ventes en 3 mois sur le périmètre, alors qu'elles ne se situaient pas sur la zone golfique. Depuis le 6 juin, un acquéreur est revenu me voir pour finaliser son achat". Une entrave que dément formellement l'agglomération. "Préempter pour emmerder, ce n'est pas notre état d'esprit !".

Le dossier du golf est actuellement entre les mains de Max Roustan, président de l'agglo. Après de nombreuses réunions de travail avec les services de la préfecture, il devrait déposer une déclaration d'utilité publique dans les semaines à venir. Ensuite, et après enquête publique, le préfet décidera de lancer ou non le projet.

Eloïse Levesque

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