Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 01.07.2016 - thierry-allard - 3 min  - vu 211 fois

VILLENEUVE PUP, extension du Grand Avignon, TER : ce qu’il fallait retenir du conseil municipal

Mercredi soir, lors du conseil municipal de Villeneuve (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Après Bagnols il y a quelques semaines, Villeneuve aura elle aussi son PUP.

Sous ce sigle se cache un Projet urbain partenarial, à savoir un dispositif qui permet, à l’occasion de la réalisation d’un projet immobilier, au constructeur de prendre en charge tout ou partie des équipements nécessités par ladite construction.

Un parking payé par le constructeur

En clair et pour Villeneuve il s’agit, comme l’a présenté l’adjointe Nathalie Le Goff, de l’opération portée par la SCI Villeneuve-lez-Avignon Prieuré. L’idée est de bâtir un parking le long de la voie de chemin de fer, accessible depuis la rue de Montolivet. Un équipement qualifié de « préalable nécessaire pour la réalisation de l’opération » par l’adjointe, et dont le montant de 400 000 euros TTC sera assumé à 91 % par la SCI, soit 364 000 euros en échange d’une exonération de la taxe d’aménagement pour cinq ans.

Si le dispositif n’a pas fait l’objet de critiques de l’opposition, le conseiller PS Florent Lemont a regretté que le projet « se contente du minimum » en termes de logement social. « Ne tombons pas dans le dogmatisme, soyons pragmatiques et proposons du logement à l’ensemble des villeneuvois » lui a répondu le maire Jean-Marc Roubaud avant de qualifier ce PUP de « gagnant-gagnant ».

Revenant sur la question de la mixité, le Communiste Dominique Declosmenil rappellera qu’une très grande majorité des Français étaient éligibles aux logements sociaux. Le maire lui rétorquera que « pour qu’un projet puisse voir le jour il faut qu’il ait son équilibre économique, et le logement social a du mal à trouver son modèle économique. » Le PUP sera adopté avec 4 abstentions.

Et aussi :

C’est oui pour Roquemaure et Montfaucon dans le Grand Avignon : le conseil municipal était appelé à donner son avis sur l’extension de l’agglo aux deux communes gardoises, « un gros travail qui répond à une vision », a estimé le deuxième adjoint Xavier Belleville. Si, pour les socialistes, Florent Lemont a estimé qu’il ne voyait « pas en quoi (son groupe) pourrait s’y opposer », Dominique Declosmenil a dénoncé « un recul identitaire et démocratique », avant d’annoncer son intention de voter contre. Jean-Marc Roubaud répondra que « ce n’est pas un recul mais une mise en commun des moyens » et que « le seul critère qui compte est l’appartenance à un bassin de vie. » La délibération sera votée à l’unanimité moins la voix du Communiste.

Tonnerre sur les activités périscolaires… : une délibération visant à modifier le calcul de la tarification communale sur les activités périscolaires, qui les fait passer à 60 centimes par jour pour les familles dont le quotient familial de moins de 700 euros, à 70 centimes entre 701 et 1 400 euros et à 80 centimes au delà a vu un débat houleux entre l’opposition et le maire. C’est l’intervention de Florent Lemont qui estimait que « ces activités doivent être assumées par la solidarité communale » qui a provoqué l’ire de l’édile, lançant que « le gouvernement que vous soutenez impose des rythmes scolaires non financés dont personne ne voulait ! Vous vous moquez du monde ! C’est de la démagogie ! » « Si c’est pour faire des réponses comme celle-là, gardez-les » lui rétorquera le socialiste, avant que Monique Novaretti n’estime que le maire avait « dépassé les bornes » et demande la gratuité pour les personnes au quotient inférieur à 700 euros. Ayant retrouvé son calme, le maire se contentera de préciser que « le CCAS mène une action sur ce sujet. »

… et sur le TER : Monique Novaretti, par ailleurs conseillère régionale de la majorité, a demandé lors d’une question orale si Jean-Marc Roubaud comptait se rendre à Bagnols le 8 juillet pour la réunion des états généraux du rail, et s’il avait pris rendez-vous avec la présidente d’Occitanie Carole Delga sur la réouverture de la ligne de TER rive droite. « Vous demandez au maire de se substituer aux carences de la région » lui a répondu Xavier Belleville, provoquant un tollé de l’opposition qui, pendant que l’adjoint expliquait que pour des raisons d’agenda le maire serait absent mais représenté par sa première adjointe Pascale Bories, a quitté la salle, à l’exception de Dominique Declosmenil. Il fallait toutefois retenir que Jean-Marc Roubaud et Carole Delga se rencontreront « très probablement à la rentrée de septembre » et que la commune accueillerait « avec un grand intérêt » le vice-président de la région délégué aux transports Jean-Luc Gibelin. Qui viendra probablement en voiture.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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