Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 02.07.2016 - tony-duret - 1 min  - vu 209 fois

AU PALAIS Il ne répond pas aux recommandés car il n’est pas « maître de sa boite aux lettres »

Palais de justice de Nîmes. DR

Pour mettre la main sur Abdelaziz, il faut s’accrocher. Ce père de famille de cinq enfants, âgé de 57 ans, est poursuivi pour ne pas avoir donné de signe de vie à la Mutualité Sociale Agricole - la MSA - quand cette dernière a voulu faire un contrôle dans la société agricole qu’il venait de créer. Après un premier avis de passage resté sans suite, un deuxième avec une lettre recommandée qui n’a jamais été retirée et un troisième en vain, la MSA s’est tournée vers la justice en espérance que celle-ci aurait plus de chance.

Mais ce ne fût pas le cas car le quinquagénaire n’était pas présent lors de son audience. Le président Jean-Pierre Bandiera n’est pas plus étonné que ça et fait avec, ou plutôt sans le prévenu. Il relit son casier judiciaire qui compte six mentions mais note tout de même que les enquêteurs ont eu la chance de le rencontrer en chair et en os.

  • Selon ses déclarations, il dit qu’il n’était pas maître de sa boite aux lettres, que ses enfants ont accès à la boite aux lettres et ce seraient peut-être eux qui auraient jeté le courrier.

Quant à sa société agricole ?

  • Comme ça ne marchait pas, il dit qu’il l’a laissée tomber !

Pour la procureure Stéphanie Mollard, Abdelaziz se moque de la MSA et un peu de la justice avec. Elle réclame trois mois de prison ferme. Ce sera finalement 100 jours amende à 5€.

Tony Duret

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