Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 04.07.2016 - abdel-samari - 2 min  - vu 202 fois

PRIMAIRES Julien Plantier : "l'envie et la passion" pour Nicolas Sarkozy

Julien Plantier

Julien Plantier, référent départemental de Nicolas Sarkozy lance ce lundi 4 juillet, le comité de soutien dans le Gard pour la candidature de l'ancien président de la république à la Primaire Les Républicains. L'occasion pour ObjectifGard d'interroger l'adjoint au sport de la mairie de Nîmes.

ObjectifGard : Pourquoi vous soutenez Nicolas Sarkozy ?

Julien Plantier : Je fais de la politique depuis 2005 après m'être engagé derrière Nicolas Sarkozy. J'ai participé localement à sa campagne de 2007, je l'ai soutenu pendant son mandat puis lors de sa défaite. Il a pris du recul deux ans et finalement, au regard de l'état du pays et de sa famille politique, il a décidé de s'engager à nouveau. C'est le seul en capacité aujourd'hui de transformer le pays. Quand je regarde les autres candidats à la primaire, personne n'est doté de valeurs aussi fortes que lui.

C'est paradoxal de soutenir quelqu'un qui n'est pas encore candidat ?

Moi, la démarche que je souhaite c'est de mettre tout en oeuvre pour favoriser sa candidature, c'est une forme d'appel pour l'encourager à se présenter. Ce comité de soutien est assez unique, il n'y a pas forcément le même dispositif dans d'autres départements. C'est un mouvement spontané que l'on a souhaité mettre en route avant la période estivale.

Avez-vous conscience que 2/3 des français selon des derniers sondages ne souhaitent pas un remake de 2012 avec un affrontement François Hollande - Nicolas Sarkozy ?

Moi, je pense que les instituts de sondage et les représentants de l'opinion font observer un désir de renouveau qui passe par les idées et non pas les femmes ou les hommes politiques. Je ne pense pas que ce soit la personnalité de Nicolas Sarkozy qui a été rejeté en 2012 mais plutôt le manque de réformes dû à la crise. Et puis, cinq ans c'est court, le temps politique passe vite. Regardez sur le Brexit anglais, le seul audible avec des mesures fortes et des idées neuves, c'est une nouvelle fois l'ancien président.

Vous avez auparavant soutenu Alain Juppé, aujourd'hui, vous marquez votre soutien à Nicolas Sarkozy. Pourquoi ce revirement ? C'est Jean-Paul Fournier qui vous l'a demandé ?

Je fais seul mes choix. Le sentiment qui m'anime c'est de ne pas soutenir un candidat en fonction des sondages mais des idées. J'ai effectivement soutenu Alain Juppé durant une période bien précise : les tensions au sein du parti entre Jean-François Copé et François Fillon. A cette époque, il me semblait légitime de l'encourager pour sortir le parti de la crise dans laquelle il se trouvait. Je pensais qu'Alain Juppé pouvait rassembler, j'avais tort. Il se pense au-dessus de la mêlée et manque d'engagement sur des sujets forts. J'ajoute que Nicolas Sarkozy n'était pas encore complètement de retour, ni président de notre famille politique. Finalement, le seul qui se souciait pleinement de notre parti, c'était Nicolas Sarkozy. Regardez comment le parti s'est redressé ... c'est le travail de Nicolas Sarkozy qui paie. Par ailleurs, en ce qui concerne Jean-Paul Fournier, sachez que ce n'est pas lui qui me l'a demandé, au contraire. Je lui ai annoncé mon soutien à l'ancien président et il a simplement était bienveillant. Il est vrai que lui aussi le soutien mais ce qui nous anime c'est seulement l'envie et la passion.

Abdel Samari

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