Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 13.07.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 1575 fois

J'AI TESTE POUR VOUS... Nîmes et son antique brasserie des Antonins

Le cochon de lait qui va bien! (Photo Anthony Maurin).

Chaque semaine, Objectif Gard se rend dans un restaurant du département. Pour ce deuxième déjeuner, deux de nos journalistes les plus gourmands ont atterri à la table de la Brasserie des Antonins, face aux arènes de Nîmes. Cadre plaisant et repas appétant.

Si vous êtes adepte des beaux monuments et de la bonne boustifaille, la Brasserie des Antonins et son histoire vous attendent de plats fermes! Anciennement connue sous l'énigmatique appellation des "3 Maures", la Brasserie des Antonins vient de se refaire une beauté. L'antique décorum se marie à la modernité du mobilier. Située au 10 Boulevard des Arènes, l’endroit est propice à la distraction gustative et/ou visuelle.

Pas de complexité dans la carte mais des produits de qualité. En guise d'entrée, la brasserie se met à l'heure espagnole sans foncer dans la furie des tapas... Des assiettes de charcuterie maison, de petits poulpes frits ou d'anchoïade lancent les hostilités à 7 euros pièce. Pour l'occasion, nous prenons les pulpitos frits. En tempura et accompagnés de sauce tomate maison au basilic, le plat met l'eau à la bouche. Difficile à cuire, les poulpes seront parfaits après 15 minutes d'attente.

Les pulpitos en tempura avec leur sauce tomate au basilic du meilleur effet (Photo Anthony Maurin).

4 salades repas à 14 euros vous feront connaître les spécialités du coin. Une "Nîmoise" avec les familiers "Petits Pâtés" éponymes, la brandade, le chèvre chaud sans oublier la tapenade locale! Une Italienne, une Niçoise et César clôturent le choix résonné.

Ensuite, pour celles et ceux qui ont encore faim ou qui ne sont pas partisans des salades estivales, poissons et viandes sont à la carte. Sashimi, encornets farcis, aïoli de cabillaud ou assortiment de gambas, seiches, morue ou espadon résument les mets venus de la mer. Pour les terriens, andouillette, tartare de boeuf, rognons de veau, magret de canard, côte de taureau, onglet, T-Bone ou la parillada de ribs et de saucisses maison. Les prix sont compris entre 13 et 22 euros l'assiette.

Avec les arènes en arrière-plan, une petite terrasse en bordure de boulevard et un intérieur à plusieurs niveaux, le cadre se paie mais aide au dépaysement. Le service est attentif.

Onglet de boeuf et frites, de quoi satisfaire les carnivores! (Photo Anthony Maurin).

Là aussi une quinzaine de minutes d'attente et une suggestion du jour qui fera preuve d'audace et de précision. Un cochon de lait à la broche accompagné de son jus et de sa purée à la truffe d'été. A 18 euros, le plat vaut le détour. Tout comme le simple onglet de boeuf, trop cuit sur demande et au goût du dégustateur avisé. Son prix freinera peut-être les ultimes bouchées. Pour approfondir le côté carnivore, le plateau du boucher à 25 euros...

Assiette de fromages à 6 euros, glace à l'italienne ou café gourmand vous laisseront un petit goût sucré dans le gosier si l'envie vous en dit. 90 minutes après notre arrivée, nous repartons le ventre plein et satisfaits du repas. Le portefeuille a pris un petit coup dans les gencives mais, pour 22 euros par tête, la note reste honnête au vu des prestations proposées. Pas de burgers à la carte, des plats simples mais souvent atypiques et des produits à forte valeur locale, la Brasserie des Antonins a de beaux jours devant elle!

Rapport qualité/prix : 3/5

Qualité gustative : 4/5

Service : 3/5

Cadre : 4/5

Note totale : 14/20

Anthony Maurin

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