Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 14.07.2016 - tony-duret - 2 min  - vu 696 fois

NÎMES EN « 30 » En 1929, le camp d’aviation de Nîmes-Courbessac s’agrandissait

Photo aérienne de Courbessac en 1923

Pour l'été, Objectif Gard revient sur l'histoire de la ville de Nîmes pendant les années 30. L'occasion de remonter le temps et d'évoquer la capitale gardoise, il y a maintenant plus de 80 ans. 

Le 6 avril 1929, à l’occasion du conseil municipal, Hubert Rouger, maire de Nîmes, annonce un projet d’agrandissement du camp d’aviation de Courbessac. Comme cela arrive encore aujourd’hui, il ne fait qu’inciter son assemblée à délibérer d’urgence sur une participation de la ville à ce projet à la suite d’un courrier du préfet daté du 15 janvier de la même année. Devant le conseil, Hubert Rouger explique :

  • Cet agrandissement comporte l’incorporation au champ d’aviation actuel des terrains compris au sud et représentant une surface de 70 hectares.

PhotoAvion Pilotes

Au mois de juillet, le président de l’aéroclub du Gard, un certain Monsieur Bouzanquet, négocie le terrain pour 720 000 francs. Mais n’allez voir aucun lien avec l’actuelle gare de Manduel, l’affaire se complique. Les vignes du Mas des Sorbiers pourraient valoir un peu plus. Il ne faudrait pas non plus planter d’arbres le long d’une route. La présence de tuyaux d’arrosage devra être respectée ou prise en charge par la ville pour éviter d’autres travaux. Il faudra enfin déplacer une route nationale…

Bref, les problèmes se règlent petit à petit et ce n’est qu’en juillet 1936, soit sept ans après, qu’une déviation de la route nationale est adoptée. Au départ, celle-ci était prévue par le sud du terrain. En 1936, ce sera finalement par le nord du terrain, comme l’ont défini d’éminents experts des Ponts et Chaussées.

En octobre 1936, le projet est financé grâce à un accord avec l’Etat qui prend entièrement en charge le financement des travaux d’aménagement et de drainage. Un bail emphytéotique est signé avec le ministère de l’Air pour une location symbolique d’un franc par an. Les terrains, eux, seront rendus à la ville dans le cas où le camp d’aviation serait déplacé ou supprimé.

Cette chronique estivale hebdomadaire a pu être réalisée grâce au travail exceptionnel de recherche de Georges Mathon, historien nîmois. Pour en savoir plus : http://www.nemausensis.com

Tony Duret

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