IL Y A 80 ANS Quand le coeur de Nîmes battait pour le Front Populaire…
1er juin 1936, avenue Jean Jaurès à Nîmes. À l’instar des ouvriers du reste de la France, les Nîmois continuent d’occuper dans la bonne humeur leur lieu de travail. À Nîmes, dans cette usine à chaussures, la mobilisation est bon enfant. Photos, parties de pétanques… Après la victoire du Front Populaire, coalition de partis de gauche (SFIO, Parti radical-socialiste, Parti Communiste), les grèves générales ambitionnent d’aider le gouvernement en « poussant le rapport de force contre le patronat », confie le responsable du PCF 30 Vincent Bouget, professeur d’histoire-géographie au lycée Philippe Lamour. Cette situation politique et sociale est sans précédant. Elle aboutit le 8 juin 1936 à la signature des accords de Matignon entre la CGT, la confédération générale de la production française (équivalent du Medef à l'époque) et l’État. Ces derniers comprennent, entre autres, les congés payés (2 semaines), les conventions collectives, la création des délégués du personnel et la semaine à 40 h… 80 ans plus tard, ces acquis restent toujours d’actualité.
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