NÎMES EN « 30 » Le centenaire de L’École Normale d’Instituteurs en 1930
Pour l'été, Objectif Gard revient sur l'histoire de la ville de Nîmes pendant les années 30. L'occasion de remonter le temps et d'évoquer la capitale gardoise, il y a maintenant plus de 80 ans.
14 avril 1930. Une lecture est faite au conseil municipal après une demande du président de l’association amicale des anciens élèves de l’Ecole Normale d’Instituteurs du Gard. Cette association, récemment constituée et comptant plus de 300 membres, désire fêter le centenaire de la fondation. Mais pour cela, elle a besoin de pouvoir compter sur la générosité de la ville qui lui accordera la subvention à l’unanimité. Le président, heureux, lit alors cette lettre retraçant l’histoire de l’Ecole :
- Dans la session de 1829, l'Assemblée départementale du Gard, vota une somme de 1200 francs destinée à la fondation d'une École Normale, peu de temps après, à la suite d'un appel chaleureux de M. Nicot, recteur de l'Académie de Nîmes, (Administration de l'enseignement et non pas la société savante du même nom), le Conseil Général vota une allocation de 4400 francs. A la suite de ce vote, le Recteur chercha parmi tous les pensionnats de Nîmes qui présentaient le plus de sécurité, tant au point de vue de la morale que de l'instruction et il arrêta son choix à la maison Reumont, située montée du Fort, aujourd'hui rue Rouget-de-l'Isle. M. Reumont abandonna son pensionnat et il fut nommé directeur de l'École Normale qui s'ouvrit dans sa maison."
Grâce aux financements de la mairie et du conseil général du Gard (5 000 francs), les fêtes du centenaire ont donc débuté le vendredi 23 mai 1930 à 11h30 par un hommage aux instituteurs morts pour la France pendant la guerre de 14. Une plaque commémorant le centenaire a été inaugurée sous la présidence de M. Rosset, représentant le ministre de l’Enseignement Public. Un banquet sera ensuite servi dans les deux salles du lycée de garçon (Alphonse Daudet) en présence de nombreux invités de marque : M. Laget, le président de l’Amicale, M. Piollet, directeur de l’Ecole Normale, le préfet du Gard M. Mounier ou encore le maire de Nîmes, Hubert Rouget.
Cette chronique estivale hebdomadaire a pu être réalisée grâce au travail exceptionnel de recherche de Georges Mathon, historien nîmois. Pour en savoir plus : http://www.nemausensis.com
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