Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 31.07.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 337 fois

NÎMES Messe dominicale et fraternité à la cathédrale

Première messe dominicale, après l'attentat en l'église de Saint-Etienne du Rouvray, en la cathédrale Saint-Castor à Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Première messe dominicale en la cathédrale de Nîmes après l'attentat de Saint-Etienne du Rouvray. L'appel au rassemblement de toutes les religions pour un moment de fraternité et de solidarité.

"Face au drame horrible perpétré mardi dernier dans l'église de Saint-Etienne du Rouvray, nous partageons la douleur et l'indignation de tous les hommes de bonne volonté et nous sommes soucieux de favoriser la solidarité et la cohésion dans notre pays", le communiqué ne laissait pas de place au doute, le Culte musulman, la communauté israélite, les presbytériens et les catholiques de Nîmes s'unissent face à la haine.

Après les musulmans vendredi et les juifs samedi, les chrétiens étaient donc appelés à prier pour les victimes de cet attentat mais aussi pour les conversions des cœurs ainsi que pour les responsables de la sécurité publique. "Ensemble, nous l'affirmons : aucun meurtrier ne peut légitimement invoquer la religion pour justifier son acte. Nous voulons promouvoir la paix, la concorde et la fraternité" poursuivent les religieux.

La messe commence, les derniers arrivants cherchent une place (Photo Anthony Maurin).

Peu de monde sur le parvis de la cathédrale Saint-Castor avant que les cloches ne retentissent pour signifier le début de la messe des croyants. Quelques familles, pas mal de têtes chenues mais aussi des curieux en quête de solennité et de temps de réflexion. "Je ne suis pas croyante mais je passais devant et ça m'a donné envie de rentrer. La spiritualité, qu'on croit ou pas, est importante, surtout en ce moment. Se sentir entouré aussi" affirme Madeleine qui rentrait des Halles et qui sera en retard pour les préparatifs du repas.

"Je ne suis pas entrée dans une église depuis quelques semaines mais cet attentat m'a émue. Ce moment de fraternité est important" évoque Solange. "Excusez-moi, mais c'est un peu pareil pour moi. Je suis venu avec mon petit-fils car nous avons besoin de sentir que nous ne sommes pas seuls face à ces horribles images. Honnêtement je m'attendais à voir plus de monde mais ça n'est pas facile, je comprends" ajoute Daniel qui vient se greffer à la discussion.

Un moment de rassemblement, de solidarité, de fraternité et de réflexion spirituelle et humaniste (Photo Anthony Maurin).

La miséricorde sera le premier mot que l'on entendra en prémisse à la messe. "Je salue ceux et celles qui viennent ici et qui sont du Culte musulman. S'ils sont là, au milieu de nous, je leur dis merci et leur souhaite la bienvenue. C'est un message fort de foi, de fraternité et de solidarité" évoque l'officiant au début de la messe.

Anthony Maurin

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio