Après trois jours de représentation au musée du Désert à Mialet, La Nuit des Camisards était jouée hier soir à Saint-Hilaire-de-Brethmas. Mais en milieu de soirée, la pluie a interrompu le spectacle.

Quelques fines gouttes tombent sur le site du Comptoir Saint-Hilaire. Environ 300 personnes sont venues découvrir la pièce de Lionnel Astier, mise en scène par Gilbert Rouvière. Le ciel est menaçant mais la pluie n’est pas encore continue. La nuit tombe. Entre chien et loup, les spectateurs sont emmenés à quelques mètres, dans un grand pré. La plupart s’assied à même le sol, d’autres ont prévu fauteuils ou coussins. Le spectacle peut commencer.

Le public remonte alors plus de trois siècles en arrière. En 1685, l’édit de Fontainebleau vient révoquer celui de Nantes et mettre un point final à l’existence du protestantisme français. Les Cévennes s’agitent : les protestants sont pourchassés à cause de leur foi et des assemblées secrètes appellent à la révolte armée. La pièce évoque la nuit qui précède l'assassinat, le 24 juillet 1702, par des paysans cévenols, de l'abbé du Chayla, dont les cruautés à l'égard des protestants sont notoires. Un épisode qui marque le premier acte de la guerre des Camisards.

Les acteurs se succèdent sur la scène naturelle du Comptoir Saint-Hilaire. Mais la pluie, de plus en plus intense, oblige les organisateurs à stopper le spectacle, un peu avant 22h30. Les spectateurs sont invités à revenir voir gratuitement La Nuit des Camisards un autre soir, muni de leur billet acheté à Saint-Hilaire-de-Brethmas.

Dates : 5 août à Champdomergue, 6 août à Génolhac (Site de Maisonneuve), 8 août au Vigan (Le Plo Vidal), 9 août à Meyrueis (Château de Roquedols), 10 août à Saint-Privat-de-Champclos (Chapelle St Ferréol), 11 août aux Les Plans (La Passerelle), 12 août à Florac (La Germaine, rocher de la tortue, route du Causse).

Renseignements au 07 83 52 05 28.

www.lanuitdescamisards.fr/pratique/