Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 24.08.2016 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 190 fois

NÎMES Une femme qu'il ne connait pas lui demande une pension alimentaire

Le Palais de Justice de Nîmes. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Photo d'illustration. Palais de Justice de Nîmes. D.R/

Le Palais de Justice de Nîmes. Photo Tony Duret / Objectif Gard
Le Palais de Justice de Nîmes. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Un homme d’une cinquantaine d’années vivant en France depuis 30 ans est sous le coup d’un mandat d'arrêt européen délivré par les autorités polonaises. Il a été condamné par un tribunal en Pologne à 10 mois de prison avec sursis. Une peine qui s’est automatiquement transformée à 10 mois de prison ferme car cet homme n’était pas présent à son procès.

« On est dans une situation surréaliste lorsque l’on connait le fond du dossier », plaide Me Rémy Nougier, l’avocat du chauffeur routier qui vit dans le Gard depuis 30 ans. « Au départ la sanction est infligée pour un défaut de pension alimentaire qu’il n’aurait pas versé à une femme qui a un enfant aujourd'hui âgé de 25 ans. Sauf que mon client est parti il y a 30 ans de Pologne et qu’il n’a jamais remis les pieds là-bas. Comment aurait-il pu avoir un enfant de 25 ans », s'interroge l’avocat Nîmois.

Cet homme, naturalisé français, qui a sa vie personnelle et professionnelle dans le Gard ne veut pas que le mandant d’arrêt délivré par la Pologne s’applique. Il a réfuté devant la Chambre de l’instruction de Nîmes être le père de ce garçon en Pologne et il prétend même ne pas connaître la dame qui lui réclame la pension alimentaire. Il avance une explication à ce qu’il considère comme une erreur sur la personne. Pour ce quinquagénaire il s’agit d’un imbroglio administratif des autorités judiciaires polonaises. « J’ai un homonyme en Pologne qui est un cousin éloigné, il a le même prénom et le même nom que moi ». Une situation très confuse qui a permis au parquet Général de Nîmes de s’opposer à la remise aux autorités polonaises. La chambre de l’instruction de Nîmes a décidé de ne pas renvoyer le chauffeur routier gardois en Pologne.

Boris De la Cruz

Faits Divers

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio