Depuis quelques années, quatre centres saisonniers de secours sont installés dans le Gard pendant l'été : à Valleraugue, Cornillon, Anduze et Quissac. Objectif : offrir un service de proximité en période sensible et touristique.

A Quissac, le poste provisoire est armé par 3 sapeurs-pompiers. Les personnels sont issus des centres de secours de St Hippolyte du Fort, de Lédignan et de Sommières. Il est équipé d’une ambulance et d’un camion feux de forêts, et a réalisé 46 interventions depuis début juillet. Une chiffre en stagnation. "On est intervenu sur 3 feux de forêts pendant l'été, notre arrivée rapide a permis d'éviter que les flammes ne prennent trop d'ampleur", assure le colonel Simonet, directeur départemental du Service Départemental d'Incendie et de Secours du Gard.

Mais ces installations mobiles semblent aujourd'hui insuffisantes. "Le département compte 30 casernes, c'est presque moitié moins que dans les départements voisins. En cas de besoin, notamment d'inondations, nous sommes à flux tendus. Si un centre ne peut intervenir car la route est coupée, par exemple, il faut en faire intervenir un plus éloigné et l'attente est plus longue", explique le responsable.

Le conseil départemental projette donc de construire une caserne fixe à Quissac d'ici 5 à 6 ans. Pour éviter les surcoûts, seuls des pompiers volontaires y exerceraient. "L'activité ne sera pas importante, mais il est important de mobiliser ceux qui sont concernés par les risques, de responsabiliser aussi les habitants, tout en renforçant le maillage", insiste le SDIS. Des projets semblables pourraient aussi voir le jour dans les autres communes concernées par des centres saisonniers.