Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 03.09.2016 - elodie-boschet - 2 min  - vu 2772 fois

LUSSAN « Lueur du Sud », ces huiles essentielles qui ont la côte

La distillerie Lueur du Sud est désormais installée à la ZAE du Grand Lussan. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Seize ans après sa création, la distillerie « Lueur du Sud », installée depuis peu dans la ZAE du Grand Lussan, est aujourd’hui en pleine croissance.

Verveine, lavande, origan, thym, rose, romarin… la liste des espèces cultivées par Emmanuelle et Olivier Servigné est longue. « Nous en avons une cinquantaine sur une quinzaine d’hectares », souligne la gérante de la distillerie. Passionné d’huiles essentielles, le couple semble avoir trouvé la recette du succès. Il fournit aujourd’hui plusieurs secteurs - cosmétique, pharmaceutique, aromathérapie, restauration… - et a même été obligé de déménager dans des locaux plus grands, à la ZAE du Grand Lussan, pour honorer toutes leurs commandes.

Ce jeudi matin, sur leur nouveau lieu de travail, les créateurs de « Lueur du Sud » ont reçu la visite de plusieurs personnalités dont le sous-préfet d’Alès Olivier Delcayrou, le député Fabrice Verdier et le président de la chambre d’agriculture Dominique Granier. L’occasion pour Emmanuelle et Olivier d’exprimer leur besoin de travailler avec des agriculteurs locaux. « Nous souhaiterions qu’ils plantent les espèces dont nous avons besoin. Le but, c’est que ça rapporte à l’agriculteur et à nous aussi », explique Emmanuelle.

Mais les agriculteurs gardois ne sont pas faciles à convaincre. A l’heure actuelle, ils ne sont que deux à travailler avec la distillerie. « La plupart a peur de se lancer là-dedans », explique la gérante. Plusieurs réflexions ont été lancées par les élus et le sous-préfet afin de lancer la dynamique, comme « faire de la pédagogie auprès des agriculteurs mais aussi auprès des écoles pour que des jeunes s’installent » ou bien « réfléchir à des engagements réciproques entre les industriels et le monde agricole via un cahier des charges ».

Aujourd’hui, Emmanuelle et Olivier n’ont plus le temps de cultiver. Ils ont embauché deux salariés pour s’occuper de leurs terres et un autre pour le conditionnement. « Nous enregistrons un chiffre d’affaires entre 500 et 800 000 € », précise Emmanuelle. En plus des huiles essentielles, ils prévoient de se diversifier autour d’une nouvelle activité : la savonnerie.

Elodie Boschet

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