Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 04.09.2016 - elodie-boschet - 2 min  - vu 220 fois

ALÈS Scout toujours au Népal

Roman, Simon, Laurene et Marie sont partis au Népal en août. DR/

Simon, Roman, Laurene et Marie, quatre Alésiens membres des Scouts et guide de France, sont partis pendant près d’un mois en mission humanitaire au Népal.

Ce lundi 1er août, les quatre français, âgés de 17 à 19 ans, posent leurs valises à Katmandou. L’étape dans la capitale népalaise est de courte durée puisqu’ils sont attendus dans le sud du pays, à Prasouni, « un petit village perdu, étalé dans une espèce de jungle et très pauvre », décrit Roman. Leurs objectifs : participer à la rénovation d’une école et proposer aux enfants différentes animations.

Logés chez l’habitant, les Alésiens passent dix jours en immersion dans le village. « Nous avons repeint les façades intérieures et extérieures du bâtiment de l’école, poncé les fenêtres… Nous étions avec une autre équipe de compagnons de Bretagne », explique Simon. Mais ce que les jeunes voulaient surtout, c’est être en contact avec les enfants. « On a joué au ballon, chanté, dansé, on leur a montré des jeux français  », raconte Roman. « Ils parlent déjà très bien l’anglais, donc nous avons réussi à nous faire comprendre », ajoute-t-il.

Leur mission terminée, ils poursuivent leur séjour par un trek de cinq jours, jusqu’au sommet du Poon-Hill, à 3 500 mètres d’altitude. « J’ai vu les plus beaux paysages de toute ma vie là-bas », assure Roman. Enfin, ils achèvent leur voyage par la découverte de Pokhara puis de Katmandou, avant le retour sur le sol français le 27 août.

Ce voyage, les jeunes Alésiens l’ont préparé pendant trois ans : « En tant que compagnon, nous devions organiser une action de solidarité pour clôturer notre parcours scout ». Au départ, ils envisagent de partir en Afrique. Et puis, après le séisme au Népal en 2015, ils optent finalement pour ce pays. Financés par des partenaires et grâce à plusieurs actions menées en amont, Simon, Roman, Laurene et Marie ne regrettent pas leur choix. La tête chargée de souvenirs, ils ont déjà envie de repartir.

Elodie Boschet

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