Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 06.09.2016 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 252 fois

PORT CAMARGUE Kito de Pavant baptise son monocoque avant le Vendée Globe

Kito de Pavant et Carole Delga ont baptisé l'Imoca Bastide Otio ce lundi. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

À deux mois du prochain Vendée Globe, le navigateur Kito de Pavant a baptisé son nouveau bateau en présence de la Présidente de Région Carole Delga et du maire du Grau Du Roi Robert Crauste.

Sous une chaleur accablante, une foule d'admirateur s'étaient donnée rendez-vous ce lundi après midi à la capitainerie de Port Camargue pour admirer un marin et son bateau avant le grand départ pour le Vendée Globe, course mythique qui a lieu tous les quatre ans. Mais la route sera longue avant de franchir la ligne d'arrivée après une grande boucle dans l'Antarctique et au passage de trois caps : Bonne Espérance, Leeuwin et Horn. Car pour Kito de Pavant, dont le bateau est amarré à Port Camargue, il faut aussi se rendre aux Sables d'Olonne au départ de la course, en Vendée. "Tous sont déjà en Bretagne" ajoute le navigateur, qui va devoir ajouter à son parcours un tour des côtes espagnoles.

Carole Delga et Robert Crauste autours du navigateur Kito de Pavant. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

"Il y a du Corto Maltese en lui"

Pour la Présidente de Région, qui a rappelé les investissements prévus dans le cadre du Plan Littoral 21, un partenariat avec Kito de Pavant est un moyen de représenter la Méditerranée à l'international : "La mer est notre force  notre raison de vivre" a t-elle précisé. En créant la Team Sud de France - celle qui accompagne Kito dans son aventure, beaucoup d'espoir sont placés en lui. "Il y a du Corto Maltese en lui. Il fait parti des derniers aventuriers de notre époque." Carole Delga a également annoncé que ce partenariat serait prolongé avec la Transat Jacques Vabre qui se déroulera en 2017. Lors des deux précédentes éditions, Kito de Pavant avait été contraint d'abandonner pour cause de démâtage, et après avoir percuté un chalutier. C'est dire les risques qui sont encourus ici, face à une course que l'on surnomme "l'Everest de la mer".

Financé à 100 % par les collectivités et une quarantaine d'entreprises locales "rien que ça, c'est incroyable" à souligné Kito de Pavant, la mission qui lui est confiée est aussi scientifique. À bord, un laboratoire d'analyse vont l'accompagner, ainsi que certains appareils électriques afin de tester leur résistance à l'oxydation. "C'est une chance et une lourde responsabilité pour moi, je l'assumerai à 300 %" a conclu le marin, avant de sabrer une bouteille - de production locale - à l'avant du bateau.

Baptiste Manzinali

Baptiste Manzinali

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