Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 14.09.2016 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 259 fois

GARD L'ancien instituteur au tribunal pour des attouchements

Photo d'illustration / Objectif Gard

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Un ancien instituteur de 68 ans, aujourd'hui à la retraite, est renvoyé devant le tribunal correctionnel d'Alès pour des attouchements. Les trois plaignantes, sont des anciennes élèves ou une amie de la fille de l'enseignant. Il a depuis le début de l'enquête, toujours nié les accusations.

Les derniers faits révélés remontent à 2004. Deux anciennes élèves d'un instituteur qui a longtemps exercé dans un petit village des Cévennes gardoises, et une amie de la fille de cet homme, accusent le professeur des écoles d'attouchements répétés. Des actes qui seraient survenus lors d'un voyage scolaire à Paris, mais aussi au domicile de l'instituteur, lorsqu'une amie de sa fille venait chez lui.

"Il s'en prenait à des fillettes qui était ses chouchous dans la classe, affirme Me Laurence Bourgeon, avocat de deux gamines scolarisées dans la classe de cet instituteur. Des fillettes qui étaient à l'époque en CM1-CM2, devenues depuis majeures, mais qui n'ont jamais oublié les gestes déplacés. "Les faits peuvent paraître minimes, mais le préjudice est démesuré par rapport aux faits. Elles sont bousillées de l'intérieur et elles attendent beaucoup du procès", poursuit Me Laurence Bourgeon.

Victime d'une machination ou attouchements sur trois fillettes?

L'ancien instituteur nie les faits depuis le début. Il pense qu'il est victime d'une cabale menée par la maman d'un des enfants. "Il a eu un contentieux à nature sociale contre la maman d'une fillette qui l'accuse. En tant que président d'une association, il a été obligé de licencier une femme qui est la maman d'une des accusatrices. Les plaintes en 2008 surviennent ensuite, pour des faits qui se seraient déroulés 4 ans avant, souligne Maître Jean René Laporte, l'avocat du prévenu qui comparaîtra vendredi devant le tribunal correctionnel d'Alès. Mon client estime être victime d'une machination. Il a toujours réfuté les accusations. Il a nié les faits de façon constante, et il a fourni des explications", poursuit l'avocat nîmois.

Des attouchements qui seraient survenus entre 1991 et 1995 sur des fillettes scolarisées en école primaire.

Des infractions reprochées à l'instituteur qui seront débattues en audience, vendredi, au tribunal correctionnel d'Alès.

Boris De la Cruz

Boris De la Cruz

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