Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 17.09.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 324 fois

NÎMES EN FERIA 9 toros et une sortie en triomphe

Toro du Puerto de San Lorenzo (Photo Anthony Maurin).

Ce fut long... Corrida perturbée par la blessure et le remplacement de dernière minute de David Mora par Rafaelillo. Des toros du Puerto de San Lorenzo faiblards et fragiles pour un petit Rafaelillo d'3 oreille, un Juan Bautista très classique de 3 appendices et un Perera peu enclin aux belles choses.

9 toros... Les 3 toros de réserve sont sortis suite aux pattes cassées de leurs congénères. Un problème d'alimentation hâtif et tardif pour des toros qui sortaient à peine du cycle de novillos. Pas grand chose à dire sur leur(s) comportement(s) en piste.

Naturelle aidée de Rafaelillo sur son premier (Photo Anthony Maurin).

Côté matadors de toros, Rafaelillo ouvrait le bal. Lui qui a l'habitude de tordre des barres de fer se retrouve face à des sucreries sans goût. Sur son premier, il esquissera quelques passes mais ne montrera rien d'exceptionnel si ce n'est un excellent début de faena en doblones et quelques belles naturelles aidées. Une oreille.

Un peu de Rafaelillo... sur son second (Photo Anthony Maurin).

Sur son second, à la Morante, le maestro ne saura se dépatouiller de l'embrouille et perdra le fil de la lidia. Un petit coup de chiffon par-ci, un autre par-là et un public agacé de voir ce genre de spectacle.

Juan Bautista prouve que cette année 2016 est un excellent cru pour lui (Photo Anthony Maurin).

Heureusement, Juan Bautista illuminera la première moitié de la course par un duel remarquable de technicité et de douceur. Très bien à gauche comme à droite, sans jamais tricher l'Arlésien n'usurpe pas sa place au cartel et coupera même les deux oreilles de son opposant qui fera une vuelta al ruedo à titre posthume. Certes généreuses, ces récompenses avaient au moins l'intérêt d'exciter l'assemblée en vue d'une sortie par la Porte des Consuls.

Puissance de la bête en début de faena et quiétude du piéton qui garde l'oeil sur l'animal (Photo Anthony Maurin).

Et c'est ce que parviendra à réaliser le diestro arlésien. Premier changement de toro de la matinée et une oreille à la conclusion d'une bataille courte mais rageuse. Là aussi, l'oreille sera contestée par les tendidos mais au vu de la matinée passée, on ne va pas bouder le peu de plaisir délivré!

Miguel Angel Perera par le haut pour maintenir les forces de son premier (Photo Anthony Maurin).

Enfin, Miguel Angel Perera n'était pas spécialement prêt à faire frémir les étagères. Premier combat peu significatif pour le natif de Badajoz (ou presque). Lui qui est d'habitude glacial dans son approche du toreo sera à Nîmes un peu effacé, en retrait et sans argument majeur à faire valoir.

Temple et tact pour un dernier duel sans trop de relief, dommage (Photo Anthony Maurin).

Sur le dernier de la course, qui avait lui aussi des problèmes d'antérieurs, il arrivera à tirer quelques passes intelligemment présentées aux spectateurs restants... En laissant de l'air au toro, en lui permettant des courses souples et des virages ouverts, Perera pourra dessiner une ébauche de faena.

Anthony Maurin

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