Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 20.09.2016 - eloise-levesque - 2 min  - vu 180 fois

MARDI ECO Nouvelle école numérique à Alès : une "opportunité"

Les futurs élèves et les acteurs du projet. EL/OG

Ce lundi, Alès Agglo a inauguré l'école de formation numérique Coda by Simplon. Pour la première promotion, 18 élèves ont été recrutés, de divers âges et divers horizons.

Venant majoritairement d'Alès, les 18 nouveaux étudiants de l'école Simplon viennent de faire leur rentrée. Au programme : codage et développement web. Une secteur en explosion. Pendant 6 mois, ils suivront une formation intensive qui s’appuie sur la pédagogie Simplon, “learning by doing”. "Pas de théorie, de l’action. La pédagogie par projets est en effet très adaptée aux publics qu’on vise, les décrocheurs", souligne Frédéric Bardeau, président co-fondateur de l'école qui a déjà suivi plus de 500 jeunes à travers la France. Les cours seront dispensés à l'Afpa (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes).

Pour les élèves en reconversion, il s'agit d'une nouvelle chance. "J'ai une passion pour l'informatique depuis toujours et il n'y avait pas de formation à Alès. En attendant, je m'occupais de mon père. Par la suite, j'aimerais me mettre à mon compte pour travailler sur la sécurité", souligne Régis, 44 ans. De son coté, Abdelhakim, 22 ans, espère ainsi trouver sa voie, après un Bac Pro chaudronnerie peu concluant. "Ca me plaisait pas. Je veux un métier où j'aurai envie de me lever le matin", note-t-il.

Seules deux femmes rejoignent la promo 2016 de Simplon Alès : Sandrine, 46 ans, et Johanna, 19 ans. "J'ai fait plein de boulots différents, mais j'avais envie d'une opportunité. Je l'ai trouvé. La demande est forte dans ce domaine en terme d'emplois", rappelle l'aînée. "Enfin quelque chose qui m’intéresse vraiment!" renchérit la cadette.

Si la formation est qualifiante, elle n'est pas diplômante. Mais Frédéric Bardeau se veut rassurant : "Dans le domaine de la programmation, beaucoup d’entreprises ne recrutent pas tant sur diplôme que sur les compétences réelles, en se basant notamment sur la vision du métier, des méthodes, et sur les réalisations produites"Selon les chiffres de Simplon, le taux d’insertion à 3 mois des étudiants est de plus de 80%. Pour Alès, réponse dans 6 mois, à l'issue de la première session.

Eloïse Levesque

Economie

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