Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 30.09.2016 - eloise-levesque - 2 min  - vu 298 fois

VENDREDI CULTURE Lamelouze dans l’œil des "films invisibles" alésiens

Les Films Invisibles en tournage. Les Films invisibles/DR

Créée en 2014 à Alès, la jeune société de production "Les films invisibles" commence à faire parler d'elle. Avec le soutien de la Région et en partenariat avec le festival Itinérances, elle réalise son premier film "La Chair".

L'aventure artistique des "Films invisibles" prend forme. Il y a deux ans, quatre ex-camarades de l'option Cinéma du Lycée Jean-Baptiste Dumas lancent le pari un peu fou d'une société de production dans la capitale cévenole. "Le marché était ouvert et on connaissait bien le territoire. On avait envie de s'ouvrir au monde avec nos racines", se souvient Julien Noël, réalisateur.

Pour se faire la main et ramener du beurre dans les épinards, les compères visent d'abord l'institutionnel. Le Cratère, la Verrerie, le Pôle cirque, Uzès Danse, ils profitent de la quasi-absence de concurrence et préparent en parallèle leurs vrais projets : les courts-métrages. "Contrairement aux idées reçues, on peut presque vivre avec les formats courts. Sur 400 festivals de diffusion dans le monde, 200 sont en France. Sans compter la télévision. Canal +, Arte et France Télévision ont l'obligation d'en acheter. Même si les élus sont peu nombreux", précise Boris Garavini.

Premier défi : "La Chair", le second film de Julien Noël qui germe depuis plus de trois ans. L'histoire se passe dans les Cévennes. Elle évoque la rancœur et la jalousie qui ronge la relation de deux cousins chasseurs. "Le thème de la chasse est important localement. Mais je me pose en défenseur de la cause des animaux", souligne l'Alésien de 28 ans. Tourné à Lamelouze fin octobre, ce court est soutenu financièrement par Région Languedoc-Roussillon et le fond Mécénat Leader Alès pour un budget global de 58 000 €. Un bon début. Pour se faire connaître, il sera projeté au festival Itinérances en mars. "Ensuite, on l'enverra à tous les festivals", annonce Boris Garavini.

A l'avenir, la petite entreprise alésienne ambitionne de produire deux documentaires et un court-métrage par an. Elle reçoit déjà des scriptes parisiens. Et pourquoi pas le tapis rouge ?

Eloïse Levesque

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