Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 04.10.2016 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 210 fois

NÎMES Yvan Lachaud révèle la "réponse positive" de l'ANRU

Yvan Lachaud, président UDI de Nîmes Métropole.

Le président UDI de Nîmes Métropole a dévoilé cet après-midi les premières aides financières accordées pour la rénovation urbaine, au lendemain de leur réunion à Paris avec le comité d'engagement de l'ANRU II.

C'est entouré de ses conseillers que le président UDI de Nîmes Métropole, porteur du projet de renouvellement urbain des quartiers de Pissevin, Valdegour, du Chemin Bas et du Mas de Mingue, s'est exprimé cet après-midi : "le directeur de l'ANRU m'a contacté pour faire le point au lendemain de la réunion de présentation de notre projet et m'a autorisé à communiquer". Sans "crier victoire", Yvan Lachaud a eu l'assurance que le dossier nîmois était "en bonne voie".

Postes et études complémentaires financés

"Nous avons eu des réponses positives", introduit le président centriste. Tout d'abord, le financement de 9 postes (2 pour Habitat du Gard ; 4 pour la Ville de Nîmes et 3 postes pour Nîmes Métropole) pour la réalisation du projet de rénovation urbaine. Pour l'heure, les profils n'a pas été clairement définis… Une enveloppe de 500 000 € sera également accordée pour la réalisation de nouvelles études de faisabilité, liées à la démolition de 40 commerces de la galerie Richard Wagner à Pissevin. À l'inverse, la démolition de 80 logements sociaux du Mas de Mingue est validée. "Il y a le feu dans ces quartiers, nous devons agir", alerte l'exécutif communautaire.   

De bonnes nouvelles également, concernant les projets investissements (2,2 M d'€) : "Le comité d'engagement est d'accord pour la création de trois maisons de projet (17 000 €) qui verront le jour d'ici la fin de l'année", poursuit l'élu. Idem pour la construction d'une maison médicale dans le quartier du Chemin Bas (650 000 €) dont le démarrage est prévu l'année prochaine. Si elle n'était pas gagné d'avance, la réhabilitation de la médiathèque de Pissevin (300 000 €) a été acceptée par l'ANRU. "Ce n'est pas habituel qu'il prenne en charge une réhabilitation, mais la pertinence et le dynamisme de cette médiathèque ont convaincu", assure Yvan Lachaud, qui rappelle : "ce projet est un axe fort de celui de la galerie Richard Wagner".

Patinoire refusée

Seule ombre au tableau : le refus de financer la patinoire (1,5 M d'€) portée par la ville de Nîmes. "Ce n'était pas dans le projet initial. La médiathèque, c'est déjà borderline…", argument-il. Reste à savoir si, pour la ville de Nîmes, cette décision remet en cause la réalisation de l'équipement. Enfin le scoring, c'est-à-dire la participation de l'État, n'a pas bougé : "les dossiers portés par l'Agglo sont financés à 50% et à 35% pour la Ville. D'ici 18 mois, les discussions auront lieu comme step by step ".

Pour le président de Nîmes Métropole, le dossier nîmois a su faire la différence : "une délégation de 17 personnes est montée à Paris. Le président du Département et d'Habitat du Gard, Denis Bouad, l'élu nîmois et référent de l'Agglo Laurent Burgoa mais également le travail des services ont aidé à la compréhension de notre projet". La préfiguration de la ligne T2 dès le mois de décembre a "pesé dans la balance", assure l'Agglomération : "nous sommes allés plus vite que prévu et la ligne passera pile-poil où l'État l'avait souhaité (devant la galerie Richard Wagner pour redescendre et rejoindre la RN106 en bas de Pissevin)".

Le comité d'engagement confirmera ces annonces, par écrit, dans trois semaines avant que ne soit ratifié, dans 18 mois, la convention qui lancera officiellement l'ANRU II sur Nîmes.

Coralie Mollaret

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*Les EPCI sont les porteurs de projet pour la rénovation urbaine. 

Coralie Mollaret

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