Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 13.10.2016 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 249 fois

NÎMES Prise d'otages à l'école: 4 mois après sa condamnation il demande sa libération

Photo © objectifgard.com

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Un jeune homme condamné le 7 juin dernier par la Cour d'Assises des mineurs du Gard à 10 ans de prison a demandé ce matin devant la Chambre de l'instruction de Nîmes sa libération conditionnelle à cause de problèmes psychiatriques.

Cet agresseur âgé de 20 ans, a été sanctionné pour avoir séquestré le 27 mai 2013 une classe de CM1-CM2. Les 24 élèves et le directeur d'école, avaient été séquestrés et menacés avec un couteau par cet adolescent qui prétendait avoir une bombe dans son sac. La prise d'otages s'est déroulée à l'école primaire Henri Wallon située quartier Pissevin à Nîmes.

Après les faits de 2013, cet agresseur a été condamné en avril dernier par le tribunal correctionnel de Nîmes à 18 mois de prison ferme pour avoir menacé de mort sa psychiatre du CHU de Nîmes. L'hôpital avait également reçu de nombreux appels téléphoniques précisant qu'une bombe allait détruire l'établissement. Des expertises psychiatriques avaient conclu à une "pathologie mentale et à une dangerosité pour les autres".

"J'ai été alertée par le personnel pénitentiaire, par sa famille, et par une psy de l'aggravation de son état de santé mental. C'est quelqu'un et il en a conscience, qui a besoin de soins importants. Il a été hospitalisé d'office à deux reprises depuis sa condamnation aux Assises", explique son conseil Me Kadidja Aoudia qui poursuit: " c'est un malade et personne dans l'univers carcéral ne peut lui apporter des soins et des traitements adaptés".

Du côté des parties civiles et notamment pour le directeur de l'école et un membre du personnel, l'idée de croiser à nouveau cet homme est synonyme de terreur. "Ma cliente vit à côté de cet homme qui a été condamné récemment par la Cour d'Assises puisque le verdict date du mois de juin. Les victimes ne comprendraient pas la décision de justice, si elles devaient croiser dans les prochains jours cet homme", affirme Me Marion Touzellier qui est sur la même position que l'avocat général qui s'oppose à toute remise en liberté sous contrôle judiciaire de l'agresseur de l'école Wallon.

Mercredi soir, la chambre de l'instruction de Nîmes s'est opposée à la demande de libération de l'agresseur de Pissevin.

Boris De la Cruz

Boris De la Cruz

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