DÉPARTEMENT Séance publique ajournée : les réactions des présidents de groupe
Après le "ta gueule" d'un cégétiste lancé à un conseil départemental et le refus de présenter des excuses, la séance publique de ce matin a été ajournée au Département.
Laurent Burgoa et Thierry Procida, présidents des groupes Le Bon Sens Républicain ainsi que de l'UDI et Indépendants : "Cette attitude au coeur de notre institution est inadmissible. Si nous comprenons les inquiétudes des agents, si nous sommes disposés à écouter leurs revendications, nous n'accepterons jamais que les valeurs démocratiques soient ainsi bafouées. La réforme de la collectivité départementale, indispensable à nos yeux, doit se faire dans une réciprocité de dialogue et de respect. Une première suspension de séance a permis de proposer que les propos du syndicaliste concerné soient retirés et que des excuses puissent être présentées. Devant le refus de ce dernier, les élus des groupes Le Bon Sens Républicains et UDI et Indépendants ont donc quitté la séance suivis par l'ensemble des conseillers départementaux".
Nicolas Meizonnet, président du groupe FN : "C'est totalement inacceptable ! L'année dernière, le FN était le seul à s'être opposé aux subventions délivrées par le Département. Après ce qu'il s'est produit, je demande à tous les élus de s'associer à notre démarche. Je demande également à ce que les syndicats ne soient plus autorisés à entrer et intervenir en séance publique (…) Le président du groupe PCF n'est pas clair, à lui de condamner ce qu'il s'est passé aujourd'hui".
Christian Bastid, président du groupe PCF : "Nous regrettons et nous ne cautionnons pas les propos outranciers tenus par certains envers les élus. Dans le respect des institutions, nous nous employons à toujours favoriser le dialogue constructif. Les élus communistes regrettent que ce débat, qui permet habituellement à chaque courant de s'exprimer sur la politique du Département, n'ait pas eu lieu".
Olivier Gaillard, président du groupe PS : "La situation que nous avons connu ce matin est désolante et stupéfiante. L'expression syndicale est un droit. Le respect des personnes et des institutions, un devoir. Le Débat d'Orientation Budgétaire est un moment essentiel dans la vie de notre collectivité et il est regrettable et fort dommageable qu'il n'ait pu se tenir. Quelle image pitoyable donnée aux jeunes en service civique qui avaient été invités par le président du département du Gard ! Ce dernier, compte tenu des événements, n’avait pas d’autre choix que de lever la séance pour éviter que la situation ne s'envenime. J'ose espérer que des attitudes plus constructives permettront d'aller de l'avant pour débattre, dans le respect de chacun lors de nos prochaines sessions".
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