Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 18.12.2016 - anthony-maurin - 3 min  - vu 370 fois

NÎMES Dernier Conseil municipal de l'année, pagaille dans la majorité

(Photo Anthony Maurin).

Le dernier Conseil municipal de l'année s'occupait de la lourde question du budget de la ville mais c'est bien pour l'agglo que la majorité s'est écharpée.

Laissons un temps le lourd budget pour s'occuper des autres questions qui étaient à l'ordre du jour de l'ultime Conseil municipal 2016.

Les ouvertures dominicales (12) débouleront en ville pour assurer aux événements nîmois comme les Grands Jeux Romains, le départ de la Vuelta, les soldes…, une cohérence de l’offre commerciale au vu du nombre de visiteurs attendus. Les 15 janvier, 30 avril, 4 juin, 2 juillet, 20 août, 3 et 10 septembre et 3, 10, 17, 24 et 31 décembre 2017 il vous sera donc possible de faire un petit tour dans les commerces, y compris en centre-ville. Pourtant votée par ses soins à l’assemblée nationale, la loi Macron appliquée à Nîmes est désapprouvée par Françoise Dumas "car la loi est une possibilité mais pas une obligation, surtout dans une ville de notre strate".

Dans le même style, les élus font le ménage et dépoussière fortement les terrasses de la ville. Non révisée depuis une quinzaine d’années, la grille tarifaire des occupations commerciales permanente et temporaire du domaine public est largement modifiée. Espérons qu'elle soit respectée car des largesses sont toujours notées tout au long de l'année...

Autres largesses, celles prises par la majorité. Le petit feuilleton politique qui scinde le groupe depuis quelques temps redémarre et relance le Conseil municipal. Après une première suspension de séance pour tenter de former une liste commune à l’élection des conseillers communautaires dans le cadre de la modification de l’effectif du Conseil communautaire, la majorité été contrainte de demander une seconde suspension de séance car l’administration avait soi-disant oublié d’annexer les statuts à la délibération. Faux prétexte pointant du doigt une fissure au sein de la majorité qui a laissé entendre des éclats de voix (Yvan Lachaud et Julien Plantier)… Bizarrement et alors que les élus s’enfermaient pour discutailler, les photocopies manquantes débarquaient dans la salle… La suspension de séance, bien longuette et peu à-propos pour une simple entente, accouche dans la douleur, la majorité laisse un siège à une élue FN, Danièla De Vito. 14 membres de la Ville de Nîmes (Sophie Roulle, Camille Delran, Valérie Rouverand, Jean-Claude Feybesse, Marion Ponge, Christophe Rolland, Véronique Gardeur-Bancel, Jean-Marie Filippi, Catherine Jehanno, Anthony Chaze, Nora Makran, Christian Bastid et Catherine Bernié-Boissard) siégeront au Conseil communautaire et porteront le total des élus nîmois à agglo à 52 sur 104 élus communautaires.

Sujet autrement plus léger et ayant fait l'unanimité, un vignoble vitrine de 150-200 pieds sera installé en collaboration avec le syndicat des Costières de Nîmes sur les terrasses de la Tour Magne. Au sommet des Jardins de la Fontaine, sur un espace laissé vide, le vin fera donc son grand retour et une cuvée sera probablement à déguster pour quelques chanceux d’ici une paire d’années!

Rapidement abordés, le Plan Local de Déplacement de Nîmes pour l’année 2017 et le renouvellement urbain des quartiers du Chemin-Bas d’Avignon, du Clos d’Orville et de Pissevin laissent entrevoir quelques modifications d'ampleur dans les domaines.

Le projet EPIDE n’était pas en reste et, même si il est fort probable qu’il ne voit jamais le jour sur le site de l’ancien collège Bigot, la compatibilité du P.L.U des lieux a subi une modification. Comme le Département la Ville choisit de suivre le processus mais compte bien traquer le Gouvernement pour l'obtention de cette promesse. Un vœu a été émis par Laurent Burgoa.

Concernant les corridas, les tarifs des places les plus proches de la piste sont revus à la hausse avec un maximum de 3 euros supplémentaires prélevés sur les Premières (mais une hausse variable vaut aussi pour l'ensemble des Secondes). Les billets les moins onéreux demeurent au même prix, tout comme les places réservées aux personnes à mobilité réduite.

Pour finir et à juste titre, Yoann Gillet (FN), a fait remarquer que si l’opposition était partie de la salle, le quorum nécessaire à la bonne tenue du Conseil municipal n’aurait pas été atteint. En effet, au fil des questions et du temps qui passait, les élus de la majorité désertaient les rangs du Cm.

Prochain Conseil municipal en février.

Anthony Maurin

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