Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 29.01.2017 - tony-duret - 1 min  - vu 174 fois

AU PALAIS Il la frappe et l’enferme parce qu’elle le « pousse à bout »

Le palais de justice de Nîmes. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard).

Le 27 novembre 2015, Sophia en a eu marre. Pendant des années, elle a subi les violences de son compagnon Radouane, un homme de 26 ans. La naissance de leur enfant ne calmera pas le père qui a quatre condamnations à son casier. Dans le huis clos familial, Radouane se comporte en véritable tyran : il enferme sa compagne dans l’appartement, subtilise les clés, la laisse dans le noir pendant des heures ou lui chipe son téléphone portable pour l’isoler encore un peu plus.

Mardi dernier, l’homme était jugé devant le tribunal correctionnel de Nîmes.

-      Monsieur a oublié de venir s’expliquer devant le tribunal, constate le président Jean-Pierre Bandiera qui va donc lire ses déclarations aux enquêteurs.

On apprend par la voix enrouée du juge nîmois que Radouane serait, selon ses dires, une sorte de sauveur puisqu’il tenterait de sortir Sophia « de la drogue et de la prostitution ». Quant aux coups, c’est rien :

-      On se bagarre, c’est vrai, mais c’est tous les deux. Et c’est elle qui me pousse à bout.

En l’absence du prévenu, ce qui ne plaide pas en sa faveur, le procureur Patrick Bottero demande un an de prison avec mandat de dépôt. Radouane, arrivé avec un sacré retard, entendra sa condamnation : 8 mois de prison dont 4 avec sursis ainsi qu’une amende de 750€ à verser à Sophia qu’il n’a plus le droit de rencontrer.

Tony Duret

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