Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 04.02.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 201 fois

GARD Les "Jeunes" se rebiffent en faveur de la tradition

(Photo d'archives : Thierry Allard / Objectif Gard)

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Des lâchers de 60 taureaux vont avoir lieu pendant les fêtes d'octobre (photo DR)
Des lâchers de 60 taureaux vont avoir lieu pendant les fêtes d'octobre (photo DR)

A la suite de la prise de position de la Préfecture du Gard souhaitant réfléchir à la diminution du jour de fêtes votives dans le département du Gard, L'Union des Jeunes de Provence et du Languedoc invoque les bons chiffres de l'année 2016.

L'union fait la force dit-on... Celle des Jeunes de Provence et du Languedoc rassemble 27 associations et compte près de 2500 membres. Une force active, effective qui remet au goût du jour les traditions camarguaises et ancestrales. L'Union en a profité pour demander à Didier Lauga, Préfet du Gard, de convier la jeunesse aux futures réunions afin qu'elle puisse donner son avis et dialoguer de manière constructive.

"L'Union des Jeunes s'étonne de voir encore une fois des prises de positions de ce type dans un département où les traditions et les fêtes constituent l'identité de sa population plus que jamais attachée à ce mode de vie. La Préfecture du Gard entame comme trop souvent ces dernières années des négociations avec nos Maires pour diminuer le nombre de jours de fêtes! Loin de nous positionner de manière dogmatique, lorsqu'une réunion est annoncée, elle est toujours en concertation avec les Maires des villages... Nous nous étonnons que les leçons de notre action de concertation Préfecture/Forces de l'ordre/Élus et Jeunesse lors des discussions autour des voitures de fêtes en 2015 n'aient pas été retenues" évoque le Président Corentin Carpentier.

Quelques jours seulement après le décès de Jean Lafont, figure emblématiques des fêtes camarguaises, les jeunes souhaitent renouer avec les ambiances d'antan tout en axant leur discours sur la sécurité évidemment nécessaire au bon déroulement de ces fêtes votives... Mais encore faut-il les entendre!

Anthony Maurin

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