Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 19.02.2017 - abdel-samari - 3 min  - vu 273 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Amis lecteurs, en cette année d'élections, nos indiscrétions vont s'avérer d'utilité publique ! 2017 marque également le retour de Charmag, notre dessinateur, qui croque chaque dimanche l'actualité Gardoise. Restez connectés. 

Au Pont du Gard, l’impossible tarification. C’est l’emblème de notre département, un joyau auquel chaque Gardois est profondément attaché. « On a le sentiment que le Pont du Gard nous appartient, mais il appartient au patrimoine mondial de l’humanité », rappelle le secrétaire général du site du Pont du Gard Rémi Nicolas, au moment de nous faire part des dernières évolutions tarifaires du site, qui accueille chaque année plus d’un million et demi de visiteurs. Des évolutions qui concernent aussi l’accès pour les Gardois, qui doivent désormais présenter une pièce d’identité avec une adresse dans le département pour entrer gratuitement. Ce qui signifie qu’ils ont, comme tout le monde, à faire la queue à l’accueil. Et encore, ils n'ont plus à ramener un justificatif de domicile de moins de 6 mois (comme si chaque Gardois trimballait avec lui sa dernière facture EDF), pour prouver leur « gardoisité »... Reste que le dispositif, même simplifié, ne fait pas l’unanimité : outre la queue, si vous êtes Gardois et que vous voulez faire visiter le site à votre cousin Breton en vacances, il devra payer, alors qu’au temps de la tarification au forfait il rentrait gratuitement avec vous. Une tarification au forfait abandonnée car obsolète du point de vue du droit et qui n’avait du reste pas manqué de créer la polémique il y a quelques années, lorsque même les Gardois devaient s’acquitter de 18 euros par voiture. Alors y-a-t’il une bonne solution, une tarification parfaite ? Sans doute pas. Et l’établissement public qui gère le Pont du Gard semble encore à la recherche de la moins mauvaise.

Nul ! Cette semaine, la députée socialiste Françoise Dumas tenait sa permanence au centre André Malraux du Chemin-Bas-d'Avignon à Nîmes. Des rencontres régulières avec les habitants et associations de sa circonscription pour tenter de trouver des réponses à leurs problèmes. Entre deux rendez-vous, un homme s'avance vers la députée qui, polie, tend la main. En retour, l’individu, méprisant, présente son poignet…« Vous ne me serrez pas la main parce que je suis une femme ? » interroge la députée. L'homme acquiesce. Si certains ont le cœur sur la main, d'autres n'ont à cet endroit que la bêtise que leur maigre cerveau n'a pas pu contenir.

Le PRG suspendu au Comité directeur national. Le 1er mars prochain aura lieu le Comité directeur national du Parti Radical de Gauche. L'occasion de définir le positionnement du parti historiquement allié du PS. Se ranger derrière Macron ou Hamon, la question sera tranchée. Selon nos informations, on s'achemine vers un choix plutôt classique : le soutien sans réserve à Benoit Hamon, élu lors de la Primaire de la Belle Alliance Populaire. Sauf que localement, ça grince fort. Et notre petit doigt nous dit qu'à la mi-mars, le PRG du Gard fera plutôt le choix d'Emmanuel Macron.

Procureur grâce au monde agricole... Cette semaine, lors d'un entretien avec les membres de la Chambre de l'Agriculture, le nouveau procureur de la République de Nîmes, Eric Maurel, a fait savoir à ses interlocuteurs qu'il devait beaucoup au monde agricole. "Pour financer mes études de Droit, j'ai fait du bûcheronnage, du fromage. J'ai même castré le maïs...", se souvient-il. Inutile alors de lui raconter des salades.

Max Roustan reste à la tête du Comité syndical du SMTBA. Cette semaine, en raison de la Loi Notre, le syndicat mixte transport du bassin d'Alès a dû réélire son président. En effet, depuis le 1er janvier 2017, la compétence de l'organisation du transport public non urbain est désormais dans les mains de la région Occitanie. Ainsi, c'est la Région qui, dans ce syndicat, remplace le Département du Gard. Au terme du vote, Max Roustan à été élu Président et Jean Luc Gibelin 1er vice-président. En Cévennes, les communistes ne sont jamais bien loin... 

Préfecture : l'attachée de presse s'en va… Après deux années de bons et loyaux services, Maëva Emsellem quitte le service communication de la préfecture du Gard. Elle prendra prochainement ses nouvelles fonctions auprès du Département de l'Hérault. Un territoire dont est originaire la fonctionnaire. Bonne continuation.

Abdel Samari

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