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Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 14.03.2017 - eloise-levesque - 2 min  - vu 199 fois

ALÈS Dernière réunion publique sur le contournement Nîmes-Ouest

Une trentaine de personnes hier à la réunion. EL/OG

Ce lundi, la phase de concertation du contournement Nîmes-Ouest faisait étape à Alès, où l'enjeu est primordial pour les élus locaux. "Il est nécessaire qu'on atteigne l'autoroute le plus rapidement possible pour désenclaver le territoire et attirer plus d'entreprises. On est en train de mettre en péril l'économie locale pour 150 millions d'€", fustige le maire Max Roustan.

D'entrée de jeu, l'édile met le doigt sur l'un des freins les plus importants du dossier : le budget. Raison pour laquelle le sujet traîne depuis des années. Aujourd'hui, seuls 10 millions d'€ sont financés pour la première phase d'enquête. "Ensuite, on fera un nouveau tour de table et d'autres études affineront la faisabilité. Le projet se fera, tous en ont la volonté affichée. La question est de savoir quels seront les partis-pris", assure le sous-préfet d'Alès Olivier Delcayrou.

12 km de long, 4 points d'échanges, plusieurs variantes envisagées pour les différents segments de route, la Direction Régionale Environnement Aménagement Logement présente les grandes lignes du schéma avec deux objectifs : raccorder les Cévennes à l'arc autoroutier méditerranéen et contribuer au développement de l'ouest de l'agglomération nîmoise. "La RN106 supporte jusqu'à 45 000 véhicules par jour sur sa partie la plus chargée, sans être dimensionnée en conséquence. Le but est donc de réduire de 20 à 30% le trafic à l'intérieur de Nîmes", précise Vanessa Clément, responsable d'opérations routières.

Les gardois ont jusqu'au 7 avril pour exprimer leurs attentes et leurs remarques sur cet aménagement, en se rendant directement dans les hôtels de ville et d'agglos concernées. A ce stade et les solutions techniques ne sont pas figées. Les travaux sont fixés à l'échéance 2020 et au-delà. D'ici là, certains riverains de Caveirac ont annoncé, micro en main, qu'ils empêcheraient ce "chantier pharaonique" qui coûterait "trop cher" au contribuable.

Eloïse Levesque

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