Pour la première fois, la ville a accueilli le Championnat de France de taekwondo technique. 

« Nous en avions marre de monter à Paris, alors nous avons proposé notre candidature à la fédération française, pour accueillir cette compétition », s'amuse Magali Melendez. Cofondatrice du club nîmois Mudo Kwan - qui signifie école d'arts martiaux en coréen -, la trentenaire a retroussé son kimono pour accueillir, ce week-end au Parnasse, le Championnat de France et le Critérium de taekwondo technique. Une pratique à différencier du taekwondo combat : les sportifs enchaînant, sans se toucher, une série de mouvements, à l’image des katas du karaté.

Au total, plus de 350 combattants, issus de 15 régions, ont évolué sur le tatami nîmois. Seul Gardois à concourir : Laurent Yang, 35 ans, double médaillé d’or (individuel et par équipe) du championnat régional de taekwondo technique. L’athlète est aussi le cofondateur du club nîmois qui compte 180 adhérents, répartis entre Nîmes, Caissargues et Garons. « Ce type de manifestation permet de développer, dans le Gard, la pratique du taekwondo de manière générale », ajoute Mme Melendez. Originaire de Corée, cet art martial s’est développé en Occident, dans les années 70, avec l’envoi d’émissaires coréens.

Prochain rendez-vous, pour découvrir cette discipline : le 13 mai, au gala des arts martiaux à Garons.

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com