Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 03.04.2017 - coralie-mollaret - 1 min  - vu 140 fois

BREXIT « Out is out », pour l’eurodéputé Franck Proust

Le Nîmois et député européen, Franck Proust. (Photo Coralie Mollaret)

Le président de la délégation française du groupe PPE* au Parlement européen réagit à l’ouverture des négocations avec Londres pour sa sortie de l’Union. 

Une date tristement historique. Mercredi 29 mars, la Première ministre de l’Angleterre, Theresa May, a déclenché l’article 50 du traité de Lisbonne. Envoyée au Conseil de l’Europe, la lettre du Royaume-Uni ouvre la voie à deux ans de négocations avec Bruxelles, pour sa sortie de l’Europe. Ce divorce, a été désiré par 53% de Britanniques, au travers d’un référendum, organisé l’année dernière.

« Enfin ! », s’exclame Franck Proust, président de la délégation française du groupe PPE, « Madame May souhaite un Brexit dur. Elle aura face à elle Michel Barnier, négociateur à la ligne de conduite ferme mais néanmoins pragmatique ». Dans la balance des négocations : la contribution du Royaume-Uni au budget de l’Europe,  le sort des expatriés britanniques installés en Europe (1,2 M) et inversement, celui des Européens vivant en Angleterre (3 M),  le statut de la frontière avec l’Irlande…

Les contours d’un nouveau partenariat économique sont aussi à dessiner. C’est là où le bât blesse : le Royaume-Uni veut conserver son accès au marché unique de l’Union, tout en refusant la libre circulation des personnes.  « Out is out », réagit Franck Proust, « il n’est pas possible de conserver les avantages de l’appartenance à l’Union quand on a décidé d’en sortir ». Sous-entendu : on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. 

*PPE : Le Parti Populaire Européen regroupe, au Parlement européen, l'ensemble des partis de droite et de centre droit, d'inspiration libérale et conservatrice. 

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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