Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 23.05.2017 - philippe-gavillet-de-peney - 2 min  - vu 264 fois

NÎMES Prix Hemingway de la nouvelle : verdict le 5 juin !

Le président des Avocats du Diable, Jacques-Olivier Liby (au centre) a présenté le nouvel opus de la manifestation à la presse (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

La 13e édition du prix Hemingway connaîtra son épilogue le 5 juin prochain à l'hôtel Impérator de Nîmes, où, après un long suspense, le prestigieux jury dévoilera le nom du lauréat amené à succéder à Adrien Girard.

Si 121 ans après la création du prix Goncourt, on distribue chaque année plus de 2000 prix littéraires dans l'Hexagone -record du monde !-, il en est qui compte plus que d'autres. Et sans chauvinisme aucun, le prix Hemingway est incontestablement de ceux là, qui s'est fait une place dans un panorama bien bouché grâce à sa spécificité.

Créé en 2004 par l'association vauverdoise Les Avocats du Diable, avec l'appui de la société Simon Casas production et des éditions Au Diable vauvert, le prix Hemingway a en effet vocation à récompenser une oeuvre littéraire inédite sur le thème de la tauromachie et de son univers, proche ou lointain.

Présidé par la journaliste, écrivain et éditrice Laure Adler, le jury, composé par ailleurs du cofondateur du prix et empresa des arènes nîmoises, Simon Casas, de la fondatrice des éditions Au Diable vauvert, Marion Mazauric, de la fille des propriétaires des brasseries parisiennes le Flore et la Closeries des Lilas, Carole Chrétiennot, de la réalisatrice Marianne Lamour, du journaliste Michel Cardoze, de Pierre Leroy, du dessinateur gardois Eddie Pons, du journaliste Claude Sérillon, et du lauréat 2016, Adrien Girard, aura épluché cette année pas moins de 210 manuscrits anonymisés, expédiés d'un peu partout dans le monde.

Car outre les participants habituels issus de pays dont la tradition culturelle taurine n'est pas un mystère comme l'Espagne, le Mexique, le Venezuela, Cuba ou la France, pour cette 13e édition sont venus se greffer des candidatures émanant de pays beaucoup exotiques comme Israël,  l'Allemagne, la Belgique, le Congo, le Mali ou le Liban.

Quatre mille euros pour le lauréat

Éloquent témoignage, si besoin était, de l'universalité de la chose tauromachique mais aussi de la notoriété sans cesse grandissante de ce prix Hemingway. Après un premier écrémage, 30 nouvelles finalistes sont passées sous les fourches caudines d'une impitoyable sélection et la liste a été rendue publique le 1er mai dernier.

Lundi 5 juin, à 14 heures 30, à l'issue de la corrida, dans le jardin de l'hôtel Imperator il n'en restera qu'un (ou une !) qui empochera la coquette somme de quatre mille euros. Une gratification qui fait du prix Hemingway la récompense dédiée aux nouvelles le mieux doté de la Francophonie.

Au rayon nouveauté, on notera que pour cet opus 2017, en sus de l'incontournable version papier, l'intégrale des nouvelles retenues par le jury sera publié en ligne et disponible gratuitement sur le site http://lesavocatsdudiable.tumblr.fr. Par ailleurs, et comme c'est désormais la tradition, en préambule à la proclamation du palmarès, les nouvelles finalistes seront lues dans les torils des arènes de Nîmes (les chiqueros, NDR) lors d'une soirée spéciale programmée le 27 mai à 19 heures 30 (entrée côté Palais de justice, NDR). Pour cette soirée, la jauge sera limitée à 250 personnes et l'inscription préalable est obligatoire sur le site prixhemingway@lesavocatsdudiable.com. Y'en aura pas pour pour tout le monde...

Philippe GAVILLET de PENEY

philippe@objectifgard.com

Philippe Gavillet de Peney

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