La candidate macroniste de la quatrième circonscription organise, ce dimanche, une marche autour du Mont Bouquet pour dénoncer la désertification médicale.

Ce n'est pas un scoop : une partie de la quatrième circonscription, concentrée autour de Salindres, Brouzet-lès-Alès et du Mont Bouquet, souffre d'un fort déficit de médecins. Sensible à cette problématique - et d'autant plus par sa profession d'infirmière anesthésiste - Annie Chapelier envisage plusieurs pistes pour lutter contre ce fléau. « Je n'invente pas la poudre. J'ai conscience que chacun a déjà essayé de trouver des solutions en proposant des maisons médicales de garde », prévient-elle. Mais selon elle, « il ne suffit pas de construire des murs pour faire venir des professionnels de santé, il faut d’abord rendre le territoire attractif. »

Pour cela, la candidate propose la mise en place, d’une part, d’un système de taxis communaux qui transporteraient, en zones rurales, les patients jusqu’à la maison médicale. « Ainsi, le médecin saura qu’il travaillera avec des gens qui pourront se déplacer », explique-t-elle. D’autre part, Annie Chapelier croit à l’efficacité d’un « contrat d’engagement fidélité qui prend en charge les études d’étudiants qui s’engagent à aller travailler dans des cabinets identifiés pendant cinq ans. » Pour l’infirmière anesthésiste, la maison de santé pluriprofessionnelle de Lasalle est l’exemple à suivre qui fonctionne : « C’est un village assez éloigné et pourtant, il y a une station-service, des activités pour les enfants, de nombreuses manifestations culturelles… Les familles n’ont pas peur de s’y installer. »

Dimanche, la candidate d’En Marche détaillera ses ambitions sur le sujet lors d’une marche de deux heures, depuis la mairie de Brouzet-lès-Alès (départ à 16h) jusqu’au Mont Bouquet. Tous les Gardois sont invités à participer à cette balade. Il sera également possible, pour ceux qui le souhaitent, de se joindre à la marche à partir de 17 heures, au croisement de la D 607 et de la D 147A.