Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 04.06.2017 - tony-duret - 1 min  - vu 147 fois

AU PALAIS Il nie avoir frappé des policiers :"Je me suis laissé faire du mieux que je pouvais"

Palais de justice de Nîmes. DR

Sous contrôle judiciaire, Walid, 29 ans, ne devait plus remettre les pieds à Nîmes et ne pas entrer en contact avec un de ses copains, un mineur de 14 ans. Seulement, le 16 mai dernier, Walid a soufflé ses 29 bougies et s'est autorisé à revenir à Pissevin pour voir ses parents, bravant ainsi la décision de justice. Pour être dans l'ambiance, il s'est également autorisé à acheter du cannabis, 3 grammes qui seront retrouvés sur lui. C'est là qu'il a rencontré son ami mineur :

- On s'est retrouvé comme par hasard. Je suis monté sur son scooter et j'ai pas vu qu'il était volé.

Les policiers municipaux, eux, vont le voir tout de suite : des fils pendent et l'engin n'a plus de plaque d'immatriculation. Ils font signe de s'arrêter aux deux jeunes, qui circulent sans casque dans les rues du quartier. Au guidon, le mineur tente de semer les forces de l'ordre. Une course-poursuite de quelques minutes s'engage avant qu'ils ne soient interpellés. L'arrestation sera houleuse et Walid balancera quelques insultes et coups aux policiers.

- Je n'ai pas insulté les policiers, ni fait de doigt d'honneur, jure-t-il devant le tribunal correctionnel de Nîmes. Je me suis laissé faire du mieux que je pouvais.

- Mais le policier qui s'est blessé, c'est arrivé comment ?, questionne le président Jean-Pierre Bandiera.

- Il a dû se griffer tout seul avec le mur.

C'est certainement ça... Après un court délibéré, Walid a été reconnu coupable et a écopé de 8 mois de prison avec sursis et 1 300€ d'amende dont 500€ à verser à deux policiers.

Tony Duret

Tony Duret

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