Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 11.06.2017 - tony-duret - 2 min  - vu 280 fois

LÉGISLATIVES 5ème circo : un sacré Gaillard !

Olivier Gaillard, ce dimanche soir, au milieu de ses soutiens. Photo Elodie Boschet / Objectif Gard

Ce dimanche soir, Olivier Gaillard, candidat d'En Marche sur la cinquième circonscription, a mis une claque a beaucoup de ses adversaires en dépassant les 30% quand ses deux premiers poursuivants n'atteignent pas les 20%. Il se retrouvera au deuxième tour contre la candidate Front National, Daniela De Vido.

À en juger par les résultats dans le Gard et plus précisément dans cette 5ème circonscription, l'étiquette "En Marche" valait son pesant d'or. Dans cette circonscription historiquement à gauche, Olivier Gaillard a déjoué tous les pronostics en survolant ce premier tour, finissant avec 32,76% des voix. Un raz-de-marée que le vice-président du Département découvre avec un mélange de prudence et de satisfaction :"J'accueille ces résultats avec beaucoup de plaisir et d'humilité. Mais dès demain, on repart au combat, on va sur le terrain. Il faut être vigilant parce que c'est les citoyens qui décideront dimanche prochain. Mais avec ce premier résultat, j'ai tout de même bon espoir et ça me donne encore plus la pêche pour avancer !".

Malgré ce score impressionnant, celle qui est à ses trousses, la représentante du Front National Daniela De Vido (19%), reste optimiste :"Il n'y a pas vraiment de surprises. Le score de Gaillard est un peu normal, c'est la suite de la présidentielle. Quant à moi, je pensais être au deuxième tour. Il y a eu pas mal d'abstentions, ce que je prends pour des réserves de voix. Je vais donc continuer le tractage et le porte-à-porte et on verra..."

Déception chez Nelly Frontanau, entourée de ses proches et du député sortant William Dumas. Photo Elodie Boschet / Objectif Gard

Guillaume Roiron :"Le candidat du PCF a été le diviseur de la gauche"

Avec 13,01% des voix, le troisième, l'insoumis Guillaume Roiron, a quelques regrets :"On aurait pu avoir un meilleur résultat, on avait un vrai potentiel de voix notamment avec le Parti Communiste Français (PCF). On voit bien que le candidat du PCF (Jean-Michel Suau, NDLR) a été le diviseur de la gauche. C'est dommage de défendre sa structure plutôt que ses idées. Aujourd'hui, la France Insoumise est la première force de rassemblement à gauche."

Parmi les autres victimes de la vague Gaillard, la jeune Léa Boyer (Les Républicains) gardera un bon souvenir de cette première campagne: "J'étais une inconnue il y a encore un an et là je fais 10% (10,41%, NDLR), c'est pas mal ! Je recommencerai", sourit-elle, fair-play. Toute aussi déçue, la socialiste Nelly Frontanau (5,75%), réconfortée par le député sortant William Dumas, a remercié son équipe de campagne depuis son QG alésien. "Il y a évidemment beaucoup de déception surtout que je pense avoir fait une belle campagne. Mais il y a eu un taux d'abstention qui m'inquiète pour l'avenir et ce raz-de-marée de l'étiquette En Marche". Une étiquette, un sésame même, qui ouvre les portes du deuxième tour à tous les candidats gardois d'Emmanuel Macron.

*Sollicité par notre rédaction, nous n'avons pas eu de réponse du candidat Jean-Michel Suau.

Tony Duret

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