Vendredi matin, le président de la Chambre de métiers et de l'artisanat Henry Brin s'est rendu à Boisset-Gaujac pour visiter la poterie Le Chêne vert, récemment labellisée "Entreprise du patrimoine vivant".

Des vases d'Anduze, on en trouve dans chaque recoin du magasin. "Même si les modèles sont reproduits, il n'y a pas deux pièces identiques. Nous ne sommes pas dans une recherche d'uniformité. Chacun a sa particularité", assure la gérante du Chêne vert, Marie Lourd. Si chaque vase est quasi-unique, c'est parce-qu'ils sont fabriqués à la main selon différents procédés. Un savoir-faire artisanal aujourd'hui reconnu par le label "Entreprise du patrimoine vivant", marque de reconnaissance de l'État, qui récompense les petites et moyennes entreprises emblématiques de l'excellence française industrielle ou artisanale. Cette distinction souligne la haute valeur ajoutée d'une fabrication "made in France" aux yeux des acheteurs nationaux et internationaux.

Le Chêne vert, qui emploie sept salariés, accueille cette nouvelle appellation avec fierté et modestie. Créée en 1992, l'entreprise familiale travaille pour des professionnels en jardinerie, architectes, paysagistes, entreprises, collectivités, particuliers, etc. Elle réalise environ 30% de son chiffre d'affaires à l'export : Grande-Bretagne, États-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande et dans les pays d'Europe comme la Belgique, l'Allemagne ou l'Autriche. D'ailleurs, lors de la venue d'Henry Brin, une commande de 200 pièces a été passée pour le Togo. Le vase d'Anduze s'exporte à merveille.