Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 04.07.2017 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 235 fois

CONGRÈS DE VERSAILLES Les réactions des parlementaires gardois

Hier, le Président Emmanuel Macron a prononcé son discours devant les parlementaires, réunis en Congrès au château de Versailles. Il a décliné les premières priorités de son quinquennat : réforme du Parlement, fin de l’état d’urgence, suppression de la Cour de Justice de la République…

Philippe Berta, député MoDem de la 6e circonscription du Gard« Le discours du Président Macron devant le congrès a constitué le véritable lancement du quinquennat. (...) Toutes les premières lois et actions pour une société inclusive ont été précisées. Pas de demi-mesures mais une transformation profonde de notre société, en réponse à l'état d'urgence en particulier économique. Aucun secteur ne sera épargné. J'ai bien sûr été sensible aux priorités données à l'éducation, à la culture et à la reconstruction Européenne. Cela participe à l'hommage rendu à madame Simone Veil. Un grand frisson dans ce lieu si chargé d'histoire grâce à un discours de grande force. Les rares absents ont eu tort, leur arrogance, leur sectarisme montrent bien leur mépris des institutions et tout simplement de la République. Demain lors de son discours de politique générale, le Premier ministre détaillera ce programme démontrant la complémentarité du binôme exécutif.»

Olivier Gaillard, député LREM (La République En Marche) de la 5e circonscription : « Le Président a décliné les priorités pour les cinq années à venir dans lesquelles s’inscrira l’action gouvernementale. Parmi ces priorités, il en est une qui est transversale : reprendre de la hauteur par rapport aux polémiques et reconquérir la confiance des citoyens dans la vie publique. (...) Le Président de la République a fait part d’une volonté forte de réforme institutionnelle. J’adhère à cette entreprise, dès lors qu’elle consiste à conférer aux institutions, des attributions renforcées et plus de représentativité. Le Conseil économique, social et environnemental mérite vraiment sa refonte, sa revalorisation car le lien qu’il établit avec la société civile est porteur d’un regard ancré dans le réel et dans la pratique. Enfin, l’objectif du « mieux légiférer » entre tout à fait dans une vision que je partage de la mission du politique et des acteurs publics : les normes et procédures doivent exclusivement servir des résultats liés à des objectifs, que l’on peut évaluer. Trop souvent elles sont devenues leurs propres fins. La quantité finissant par primer sur la qualité. Cette feuille de route me convainc par sa cohérence et son réalisme.»

Jean-Paul Fournier, sénateur LR (Les Républicains) du Gard« J’ai écouté avec beaucoup d’attention le Président de la République s’exprimer devant le congrès. Dans ses propos peu de choses, mis à part des mesures déjà annoncées durant la campagne... Je suis favorable à plusieurs dispositions comme la réduction du nombre des parlementaires, la réduction de l’inflation législative ou la mise en place d’une conférence des territoires. Je suis plus mesuré sur la réduction des mandats dans le temps, notamment pour les maires des petites communes, la suppression de la cour de Justice de la République, qui devra garantir le bon fonctionnement de l’action de l’exécutif ou la suppression de l’état d’urgence, qui risque d’être remis en question par l’actualité. Je suis totalement opposé à la mise en place de la proportionnelle pour les élections législatives.  L’intérêt du discours n’était pas dans ses propositions, mais dans sa vision du quinquennat, sa vision d’action et la pédagogie des réformes. Dans son très long discours, trop sûrement, aux accents messianiques : de l’espérance, trop d’espérance peut-être, peu de concret, beaucoup d’abstrait et de bonne volonté. Sans propositions nouvelles, je ne vais pas m’opposer pour m’opposer. Néanmoins, je ne veux pas abdiquer ma liberté, ma conscience, pour pouvoir à l’avenir juger avec le plus d’objectivité possible les actions du gouvernement. L’opposition politique est nécessaire dans une démocratie, sans quoi elle risque de mourir. D’ailleurs, je trouve surprenante, voire inquiétante, la vision du chef de l’État sur l’action du Parlement. Il est le garant du bon ordre de nos institutions. Aussi, je ne peux accepter qu’il impose son fonctionnement au Parlement, alors que c’est à nous parlementaires d’imaginer ce que nous souhaitons pour nos chambres, la procédure législative et le contrôle du gouvernement. C’est une attaque surprenante de la séparation des pouvoirs. Je suis et je resterai un défenseur des droits du Parlement et du bicamérisme.»

Françoise Dumas, députée LREM de la 1e circonscription : "Dans son allocution fondatrice devant le Congrès de Versailles, le Président de la République Emmanuel Macron a mis en avant le souci de l'efficacité, de la représentativité et de la responsabilité. Ces trois axes vont nous permettre de remettre la République en marche avec ses trois principes de liberté, d'égalité et de fraternité. C'est dans le cadre de ce courant progressiste que je m'investirai à ses côtés pour faire avancer la France et le Gard."

Le Président de la République a annoncé qu'il reviendrait chaque année devant le Congrès pour faire de la pédagogie de son action politique. Ce mardi à 15h à l'Assemblée nationale, le Premier ministre, Edouard Philippe prononcera son discours de politique générale.

Coralie Mollaret

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