Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 27.07.2017 - anthony-maurin - 3 min  - vu 311 fois

TOROS Les Vendanges seront prolifiques ou ne seront pas

(Photo Anthony Maurin).

Les cartels de la prochaine feria des Vendanges de Nîmes sont désormais connus. Une novillada, une corrida mixte, un mano a mano et deux corridas formelles. Du lourd mais Roca Rey manque à l'appel...

Sensation, Andrés Roca Rey ne fera pas son exceptionnel solo évoqué lors de la présentation des cartels de la feria de Pentecôte. "D'un commun accord nous pensons qu'il faut attendre un peu. Il a été pas mal accroché, blessé... Je lui ai proposé un mano a mano avec Castella mais il a préféré attendre l'année prochaine pour faire son solo" affirme Simon Casas, directeur des arènes de Nîmes. "Nîmes a l'ambition, sur ses deux ferias, de présenter la quasi totalité des vedettes et des toreros émergents. Pour une année de plus, on remplit le contrat qui fait de Nîmes la place leader de la tauromachie en France et une des plus importantes dans le monde".

Tibo Garcia (Photo Anthony Maurin).

En ouverture de feria, le vendredi 15 septembre à 17h30, la traditionnelle novillada verra la présentation du fer de José Cruz pour une autre présentation, celle du novillero vedette Jésus Enrique Colombo, numéro un actuel de l'escalafon novilleril. A ses côtés, les Nîmois Tibo Garcia et Adrien Salenc prendront toute leur place dans un cartel détonnant qui promet déjà monts et merveilles. "Colombo prendra son alternative à Saragosse en octobre, c'est donc sa présentation et ses adieux de novillero en France" note l'empresa Casas.

Andy Younes (Photo Anthony Maurin).

Le samedi 16 septembre à 11h30, corrida de Nuñez del Cuvillo pour un autre moment d'importance, la prise d'alternative du voisin arlésien Andy Younes. "Pour Andy, rappelons qu'il était le numéro un des novilleros l'année dernière, son alternative nîmoise risque de fâcher quelques uns de nos amis Arlésiens... Mais bon, Nîmes est un temple pour alternative" lance Simon Casas. Pour l'adouber, le faire docteur es tauromachie, le jeune français aura comme parrain l'immense Jose Maria Manzanares et comme témoin l'énorme Alejandro Talavante. Une alternative de luxe!

Enrique Ponce (Photo Anthony Maurin).

Samedi 16 septembre à 17h30, mano a mano de six élevages différents pour Enrique Ponce et Sébastien Castella. "Enrique Ponce est un torero chéri par l'aficion de toutes les arènes, c'est un grand maestro et ce mano a mano est à même de créer l'événement". Gros cartel surprise peut-être parasité par le nombre élevé de ganaderias à l'affiche. Pour un mano a mano, on aurait préféré voir chaque torero devant des toros du même fer, histoire de comparer l'incomparable. En mettant un peu d'eau, disons trois élevages différents au lieu de six, le rapport aurait été sublimé!

Juan Bautista (Photo Anthony Maurin).

Habituée des corridas pour artistes le dimanche matin, l'aficion nîmoise ne sera pas étonnée de voir une corrida mixte s'intégrer aux cartels de ces Vendanges 2017. Donc, dimanche 17 septembre à 11h30, des toros de Sanchez y Sanchez pour le roi des centaures Pablo Hermoso de Mendoza et quatre pupilles du fer triomphateur de Victoriano del Rio pour Juan Bautista et Ginés Marin. "Nous voulons attirer le public du cheval et Juan Baustia en est à sept Portes des Consuls consécutives. Ginés Marin est lui aussi le triomphateur de bon nombre de ferias, c'est un cartel attractif et original" poursuit Simon Casas.

Paco Ureña (Photo Anthony Maurin).

Pour finir, le dimanche 17 septembre à 17h30,  corrida complète de Fuente Ymbro pour d'autres triomphateurs connus et reconnus. l'émouvant Paco Ureña sera de la partie, le Mexicain Joselito Adame aussi et Juan del Alamo clôture la programmation.  "Manzanares, Talavante, Castella et Marin qui n'étaient pas là lors de la feria de Pentecôte le seront aux Vendanges. Paco Ureña et Juan del Alamo, qui triomphent partout seront présents. Il faut qu'avec les autres arènes régionales comme Arles ou Béziers, nous ne nous marchions pas les uns sur les autres. Gines Marin par exemple n'est ni à Béziers ni à Arles"conclut Simon Casas.

Anthony Maurin

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