Victime d’un accident de la route dans la nuit de mardi à mercredi, l’écrivain était un fidèle du Festival de la Biographie de Nîmes.

« Gonzague Saint-Bris a rejoint ses songes. Comme Camus ou Laurence, il nous quitte à bord de l'une de ces machines que son héros, Léonard de Vinci, a pu imaginer. » Ce sont par ces mots que le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, et son adjoint à la culture, Daniel-Jean Valade ont rendu hommage à Gonzague Saint Bris, écrivain, journaliste et historien. Mort la nuit dernière dans un accident de voiture en Normandie, le sexagénaire était un « biographe passionné et passionnant. Il aura été un fidèle du Festival de la Biographie de Nîmes. Sa connaissance précise des grandes vérités et des anecdotes de l'Histoire enchantaient son public nîmois. »

Gonzague Saint-Bris, un « personnage de roman, flamboyant et brillant causeur. Il savait aussi être chercheur et rigoureux lorsqu'il s'attachait à tisser la chaîne et la trame d'une œuvre et d'une vie », poursuivent les Nîmois, « il avait hérité du Clos Lucé, à Amboise, sur les bords de la Loire, dont il aimait comparer les vins à nos Costières qu'il appréciait. » D’ailleurs, « les colonnes de la Maison carrée lui ont-elles inspiré sa Forêt des Livres ? », s’interroge la municipalité, « nous aimons à le penser, tant le sens de l'altérité habitait cet aristocrate des Lettres. »

CM