Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 10.08.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 154 fois

NÎMES La fin des soldes, bon débarras!

Les soldes à Nîmes ne sont plus ce qu'elles étaient il y a encore 10 ans (Photo Anthony Maurin)

Les soldes sont aujourd'hui terminées. Pendant plus d'un mois les commerçants nîmois ont tenté de rattraper leur clientèle. Des hauts et des bas, comme toujours... Ou presque!

Déjà, il faut dire que le commerce à Nîmes, c'est (devenu) toute une histoire. Ensuite, peut-on encore faire confiance en la période des soldes pour récupérer des clients perdus depuis des lustres? Pas vraiment. Le commerce en centre-ville n'est que l'ombre de ce qu'il était par le passé et cela commence à effrayer les commerçants du cru. "Le commerce dans l’Écusson se meurt et tout le monde s'en fout!", explique un commerçant de la rue Général Perrier. Et de reprendre, "Les clients ne prennent plus la peine de venir nous aider, je les comprends... Ils ne peuvent pas se garer et quand ils trouvent une place elle est devenue payante ou ils risquent la fourrière. Ils réfléchissent à deux fois avant de venir et le bus vide la ville alors que sa mission était de la remplir".

Le Transport en Commun en Site Propre et son Bus à Haut Niveau de Service n'aide pas forcément les commerçants nîmois. Pour les soldes, les grandes enseignes ont tendance à tuer le marché et à faire des réductions plus impressionnantes que le petit vendeur local. Où trouve-t-on les grandes enseignes? Après avoir déserté le centre, elles sont aujourd'hui en périphérie, là où l'on se gare sans problème. Du coup, pas bête la guêpe, le consommateur suit le miel et file dans la ruche surfaite d'un village commercial créé de toute pièce et déshumanisé au possible.

"Ces grandes enseignes sont en train de nous tuer à petit feu. Je sais que nous nous plaignons sans cesse mais c'est parce que nous avons une bonne raison de le faire!" poursuit un commerçant qui avoue avoir fait un bon mois de juin et un excellent mois de juillet. Tirer son épingle du jeu est devenu rare mais pour certains, l'enjeu est important. "Cette année encore, les soldes me sauvent un peu la mise mais ça ne s'améliore pas du tout. Nous avons adapté notre amplitude horaire mais il y a des jours où les clients sont rares" note un autre commerçant de la rue de l'Aspic.

Des soldes tout au long de l'année, des prix parfois pas très honnêtes et une facilité commerciale déconcertante avec Internet et ses atouts, les commerçants à l'ancienne ont du souci à se faire... Il s'en font déjà.

Anthony Maurin

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