Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 25.08.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 912 fois

NÎMES La libération de la ville reste dans les mémoires

(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

Le 25 août 1944, Nîmes était libérée de l'oppression allemande. Au monument aux morts, héros et martyrs du combat pour la liberté, avait lieu la traditionnelle cérémonie de commémoration.

De moins en moins de monde et de plus en plus de têtes chenues...Pourtant, la France est en guerre et le souvenir des atrocités perpétrées lors de la seconde guerre mondiale n'a jamais été aussi présent. 73 ans après, le Serment de la Résistance a été lu par Pierre Clech, vice-président gardois de l'Office National des Anciens Combattants. "Nous, résistants, fidèles à l'exemple de nos camarades tombés pour la libération de l'Homme et l'honneur de la France, fidèles à l'esprit de la résistance qui fut la révolte de l liberté contre l'asservissement de la personne humaine, résolus à défendre, partout et toujours, l'action de la résistance contre les lassitudes oublieuses et contre les intolérables audaces évadées du déshonneur qui osent prétendre nous juger, hostiles à la vengeance, prêts à l'indulgence pour les égarés conscients de leur erreur, mais refusant la clémence aux coupables ancrés dans leurs crimes [...] nous résistants, nous jurons de n'oublier jamais nos martyrs et nos morts, et de n'accepter ni qu'ils soient accaparés par les uns, ni qu'ils soient insulté par les autres. Nous jurons de conserver en nous, dans sa pureté première et dans sa rigueur exemplaire,  l'esprit de résistance, cette passion citoyenne, qui malgré le désastre et malgré la trahison, sut maintenir l'amour de la patrie,  le sens de l'honneur et l'espérance d'un peuple".

Représentants de l'Etat, élus et bien entendu armées étaient présentes à l'appel de la commémoration (Photo Anthony Maurin).

Présents au rendez-vous, une bonne partie du Conseil Municipal de Nîmes, Jean-Marc Soulas pour représenter Yvan Lachaud et l'agglo, Christian Bastid pour le Conseil départemental et le Préfet du Gard Didier Lauga. Sonnerie aux morts, Marseillaise et Chant des partisans ont retenti rappelant à la faible assemblée que les combats connus par le passé peuvent resurgir en ces temps de troubles modernes.

(Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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