C'est ce soir, à 19h au Cinéplanet d'Alès, que débute la cinquième édition du festival Ciné Été (retrouvez le programme ici). Pour l'occasion, le réalisateur Olivier Ayache-Vidal présentera en avant-première son tout premier long métrage, "Les Grands Esprits", une comédie familiale, drôle et sensible. Interview.

Objectif Gard : Comment est née l'idée de ce film ?

Olivier Ayache-Vidal : Ce sont deux producteurs, Alain Benguigui et Thomas Verhaeghe, qui m'ont proposé un pitch tout simple, qui tient en quelques mots : un professeur d'un lycée bourgeois est muté en banlieue. A partir de là, j'ai commencé à travailler, je me suis plongé en immersion. J'ai passé deux ans et demie dans un collège de banlieue, à Stains, ça m'a passionné.

C'est un univers que vous découvriez ?

Oui, on entend beaucoup de choses sur la banlieue, qu'elles soient justes ou pas justes. Je voulais me faire ma propre opinion. C'est rare d'avoir une porte ouverte dans un endroit, pendant si longtemps. J'ai une place très privilégiée.

Comment s'est déroulé le tournage ?

J'ai adoré rester dans le collège, vivre cette vie d'abord à observer, au fond de la salle de classe, puis, plus tard, à tourner avec les élèves. Je tenais à ce que ce soit les vrais élèves du collège Barbara, ceux que j'ai fréquenté pendant ces deux ans, qui jouent dans le film. Je trouve que beaucoup de gens ont un potentiel d'acteur. En revanche, ce n'est pas tous les jours facile de tourner avec 24 élèves pendant six heures par jour. Mais à la fin des sept semaines de tournage, c'était une effusion de joie.

Ce soir, vous serez à Alès. Vous connaissez un peu notre département ?

Pas suffisamment. Mais j'avais déjà entendu parler de ce festival. Je suis ravi de présenter ce film, de débattre et de partager avec le public.

Bande annonce du film

Les Grands Esprits sortira le 13 septembre 2017

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com