Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 07.09.2017 - elodie-boschet - 2 min  - vu 239 fois

ALÈS Orange joue « la transparence » mais pas trop quand même

Patricia Goriaux, Max Roustan et Aimé Cavaillé. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

La directrice d’Orange Sud, Patricia Goriaux, était à Alès ce jeudi matin pour présenter les investissements effectués sur les réseaux fixes et mobiles dans le Gard. En revanche, les projets d’avenir restent flous.

Une bonne vieille carte du département vaut peut-être mieux qu’un grand discours. Après la lecture d’un diaporama très chiffré, Patricia Goriaux a eu la judicieuse idée de déplier une grande carte du Gard où elle a minutieusement collé des gommettes, ici et là, correspondant aux actions réalisées. « Montrer cette carte, c’est faire preuve de transparence », commente-t-elle, fièrement.

Quelques instants plus tôt, la directrice d’Orange Sud – qui couvre la région Occitanie – insistait sur « le bond considérable » réalisé sur la couverture 4G dans le Gard. « De 72% fin 2015, nous sommes passés à 95% en septembre 2017 », souligne-t-elle. Quant à internet, en un an, Orange dénombre 94 investissements pour moderniser le réseau en zone rurale. Différents types de travaux ont été menés, tels que 13 créations de nœuds de raccordement d’abonnés dont 91% sont desservis par une fibre optique.

Bref, « il ne se passe pas une semaine sans que nous ayons une opération pour le très haut débit », lance Patricia Goriaux. Quant au déploiement de la fibre optique, la directrice a profité de sa venue dans la capitale des Cévennes pour faire un focus sur la ville : 900 foyers peuvent d’ores et déjà souscrire à la fibre et les travaux continuent pour équiper plusieurs secteurs alésiens.

« Je ne suis pas venue avec une feuille de route »

Attentifs et silencieux pendant toute la durée de la présentation, les députés Olivier Gaillard et Annie Chapelier, tous deux confrontés dans leurs circonscriptions à la problématique des zones blanches,  ne sont pas restés insensibles à la découverte de la fameuse carte et de ses gommettes. « Le territoire est complexe, il est donc indispensable que nous puissions travailler à l’unisson », fait remarquer Olivier Gaillard. Plus pragmatique, Annie Chapelier entre dans le concret : « Quelle est votre feuille de route désormais ? », interroge-elle en regardant la directrice d’Orange. « Je ne suis pas venue ici avec une feuille de route précise mais je vous donne rendez-vous dans quelques mois pour vous présenter les nouvelles réalisations », répond Patricia Goriaux.

Difficile donc de savoir quels secteurs vont prochainement être concernés par le « programme d’accélération multi-technologies » d’Orange. « Ce que je remarque, poursuit Annie Chapelier, c’est qu’ils ont amélioré le débit dans des zones très densifiées, mais beaucoup moins dans les villages isolés où il y a peu d’habitants. Le traitement est inégalitaire. Et je crois qu’ils ne veulent pas dévoiler la feuille de route pour éviter les commentaires. » Mais le choix d’Orange n’est peut-être pas des plus judicieux : les commentaires fusent déjà.

Élodie Boschet

Elodie Boschet

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