Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 13.09.2017 - elodie-boschet - 2 min  - vu 291 fois

ALÈS À chacun sa place de la Libération

Max Roustan à la rencontre des commerçants et habitants de la place de la Libération. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Il y avait de l’animation, ce mardi matin, sur la place de la Libération à Alès. Le maire, Max Roustan, est venu rencontrer la population pour échanger sur les travaux de réaménagement du quartier.

-      Moi je m’en tape, j’habite pas là !

Avec le franc-parler qui le caractérise, le maire de la ville tente, tant bien que mal, de se faire entendre au milieu du brouhaha. Il vient de présenter à une vingtaine de riverains et commerçants le projet de la future place de la Libération : un lieu où les voitures ne circuleront quasiment plus, avec des terrasses agrandies pour les bars-restaurants, des espaces verts et une fontaine pour agrémenter le tout. Seulement, pour mettre tout le monde d’accord, le maire doit s’accrocher…

-      Ce n’est pas sur ce plan que nous étions tombés d’accord, commence un kiné qui exerce juste à côté. Lors de la dernière concertation, le projet présenté convenait à tout le monde. Pourquoi vous l’avez changé ?

-      Et non ça ne convenait pas, sinon on l’aurait pas modifié ! On m’a dit que vous vouliez une fontaine, répond l’édile.

Ce n’est pas vraiment la fontaine qui pose problème, mais plutôt la circulation. Les commerçants, pour certains, veulent conserver un accès automobile par l’avenue Carnot. Comme ce boulanger, qui affirme avoir déjà perdu « 30% de son chiffre d’affaires » depuis la piétonnisation du cœur de ville le samedi :

-      Les gens, ils viennent chez moi parce que je suis sur un trajet ! Mais si on supprime un accès, je vais perdre des clients, soupire-t-il.

La gérante du salon de coiffure Audace est moins catégorique :

-      Moi, ça ne me dérange pas que ce soit piéton, mais dans ce cas il faudrait que la navette passe devant nos commerces, propose-t-elle.

-      Elle passe déjà juste à côté sur l’avenue Carnot !, rétorque le premier magistrat. Quitte à faire des travaux, il faut que ça convienne à tout le monde. Alors on va vous proposer deux plans et vous choisirez.

Le premier plan - celui présenté ce mardi matin - privilégiera une place de la Libération sans circulation (avec seulement les accès indispensables au cabinet de kinésithérapie et à un garage), une fontaine et des espaces verts. Le second conservera un axe de circulation central avec quelques places de stationnement et des espaces verts, mais sans fontaine. Il n’y a plus qu’à choisir, et vite car les travaux doivent débuter en octobre. La Libération est proche.

Élodie Boschet

Elodie Boschet

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